betgrw

Pour Kent Hughes et Jeff Gorton, le gros du travail reste à faire cet été

Depuis que la nouvelle direction est arrivée en poste, sept transactions ont été réalisées. Les trois devant le filet sont mineures (Andrew Hammond à deux reprises et Michael McNiven) et les quatre patineurs ont plus d’impact.

Mais au final, ce sont de bons actifs qui débarquent à Montréal.

On peut clairement être satisfaits de ce que la direction a accompli. Kent Hughes, à sa première date limite de l’autre côté de la clôture, a très bien géré la situation du Canadien.

Mais ce qu’il faut comprendre, c’est que le travail ne fait que commencer. Martin St-Louis a redonné de la valeur à certains joueurs et ce sera, dans les prochains mois, au tour de la direction de (continuer de) capitaliser là-dessus.

Sans rien enlever au DG et au VP, les transactions effectuées ne sont que la pointe de l’iceberg. Il reste encore les transactions « difficiles » à faire de la part du Canadien.

Je ne suis pas là pour dire que ce que le CH a fait était facile, attention. Mais échanger des gars en demande, c’est plus facile à faire que d’échanger Jeff Petry ou Shea Weber, disons. Le Canadien n’a pas encore touché à sa colonne vertébrale, comme l’a écrit à juste titre Mathias Brunet.

Évidemment, cela s’explique par le fait que les transactions des gars qui ont un contrat avec du terme, ça se fait plus souvent l’été. Mais c’est justement pour ça que je dis que le plus gros du travail pour mettre le CH à jour, c’est cet été que ça se fera.

Que reste-t-il à faire?

Si le CH s’est départi d’Artturi Lehkonen, c’est non seulement parce que le prix était bon, mais parce que le CH ne peut pas mettre plus d’argent sur ses ailes pour des gars qui ne sont pas Josh Anderson ou Cole Caufield, par exemple.

Sortir un ou plusieurs de ces contrats-là (en parlant de Brendan Gallagher, de Joel Armia, de Jonathan Drouin, de Paul Byron ou de Mike Hoffman) ne sera pas facile. Ensemble, ils gagnent 23.3 M$ par année. C’est plus du quart de la masse pour des joueurs dont la valeur marchande n’est pas extraordinaire.

Christian Dvorak, un joueur de centre, est aussi un joueur qui n’est pas forcément essentiel aux succès du Canadien à long terme. À 4.45 M$ de dollars par année, il prend de la place sur une masse.

Avec les prolongations de contrat de Nick Suzuki et de Jake Evans qui arriveront l’an prochain à l’attaque et avec Josh Anderson qui restera fort probablement, le CH aura besoin de trouver une manière de libérer un certain nombre de contrats à l’attaque… et cela se passera parmi les noms nommés ci-haut.

On se dit souvent qu’au classement, on est en bas, mais que sur Cap Friendly, on est en haut. – Kent Hughes

Défensivement parlant, Kent Hughes doit trouver preneur pour Jeff Petry et on imagine qu’il ne considère pas David Savard comme un intouchable, contrairement à Joel Edmundson. À quel point peut-il sortir des défenseurs droitiers de son organisation? Et à quel prix?

Et là, je n’ai pas encore parlé de Shea Weber (son contrat est clairement à échanger) ou de Carey Price.

Comme mon collègue Maxime Truman en parlait ce matin, le dossier change tout et si Price veut bel et bien rester, ça modifie les perspectives d’avenir au niveau salarial, mais sur la glace aussi, forcément.

Alors loin de moi l’idée de vouloir altérer le sentiment de bonne humeur qui règne à Montréal, mais il faut garder en tête que la suite des choses ne sera pas simple à Montréal. Par contre, à la lumière des derniers jours, on peut croire que le CH a les bonnes personnes en place pour faire le ménage de la bonne façon dans l’organisation.

PLUS DE NOUVELLES