Il faut toujours faire très attention quand on se prête au jeu des comparaisons. Si on dit le nom d’une vedette, les partisans partent en peur, si on dit le nom d’un joueur de soutien, les partisans croient que l’espoir ne deviendra jamais un joueur d’impact.
Mais bien souvent, quand on compare, on ne le fait pas en fonction du potentiel, mais bien du style de jeu. Il faut absolument garder ça en tête. Lors du populaire podcast On Jase à RDS, Stéphane Leroux a dit de Riley Kidney, qui connaît toute une saison dans la LHJMQ, qu’il était un peu une copie de Nick Suzuki.
Est-ce que ça veut dire que Kidney sera aussi bon que Suzuki dans la LNH?
Absolument pas.
Ça veut simplement dire que les atouts principaux de Kidney ressemblent à ceux de Suzuki, dans ce cas-ci on parle principalement de vision du jeu et d’intelligence sur la glace.
Dans le même segment, Stéphane Leroux commence par parler de Joshua Roy et a vanté ses capacités de voir et de lire les jeux sur la glace. Il poursuit ensuite vers Kidney en disant que même si on en parle beaucoup moins que Roy en ce moment pour plusieurs raisons, il connaît lui aussi une saison sensationnelle.
Je ne sais pas pour vous, mais le simple fait d’avoir deux espoirs de tel calibre dans la LHJMQ est un grand bonus pour le Canadien. Oui, je sais, Riley Kidney n’est pas Québécois et il joue dans les Maritimes. Mais peu importe, il demeure un espoir de la LHJMQ et c’est exactement eux que le Canadien n’a pas le droit de manquer.
Et jusqu’à maintenant (parce que oui, ça peut encore facilement changer) , autant la sélection de Joshua Roy en cinquième ronde que celle de Riley Kidney en deuxième ronde semblent en être des bonnes.