Pierre-Luc Dubois a des craintes par rapport au marché de Montréal

S’il y a un constat qu’on peut tirer des 48 dernières heures dans le dossier Pierre-Luc Dubois, c’est que les Kings sont en avance, mais qu’il ne faut pas négliger le Canadien pour autant.

Pourquoi? Parce que le dossier n’est pas imminent pour autant, mais aussi parce qu’il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

Le Canadien se tient au parfum de ce qui va se passer dans le dossier. Après tout, si jamais les choses vont mal avec les Kings et que le prix devient plus normal, le Canadien pourrait s’insérer dans le dossier.

D’autres clubs, considérés comme des long shots par Frank Seravalli, sont aussi à quelque part dans le dossier. On parle notamment des Sénateurs, des Red Wings (qui seraient les favoris pour Alex DeBrincat) et des… Blue Jackets. Mais ça n’arrivera pas, ça.

Rappelons que le nom des Predators a déjà circulé, aussi.

Même si ça sent bon pour les Kings (et que les autres destinations qui ne sont pas Montréal ne sont pas forcément réalistes en ce moment), il est quand même trop tôt pour crier victoire.

Ceci étant dit, le fait que la formation soit en mesure de mettre le prix que les Jets veulent sur la table joue à leur avantage. Parce que oui, en ce moment, ce sont les Kings qui ont la grosse offre sur la table.

Le CH ne veut pas trop donner pour un gars dont le prix a monté en raison des Kings – et pour un gars qui pourrait simplement signer en 2024 à Montréal si c’est vraiment ce qu’il veut.

Mais ce qu’il faut savoir, c’est que même si l’intérêt entre les dirigeants du Canadien et Pierre-Luc Dubois est bel et bien réel, il y a quand même des craintes des deux côtés de la médaille.

Chez le CH, tel qu’on l’apprend dans ce texte de The Athletic, signé par quelques journalistes (dont Arpon Basu), le Canadien serait hésitant à détruire sa structure salariale pour Dubois.

Selon ce que les journalistes entendent, à Los Angeles, arriver à signer un contrat serait moins difficile qu’à Montréal. Et on parle d’un club qui a une meilleure offre sur la table des Jets pour une transaction.

Rappelons que Nick Suzuki (7.875 M$) est le joueur le mieux payé du Canadien chez les gars qui ne sont pas Carey Price. Cole Caufield (7.85 M$) est un peu en-dessous du capitaine.

On sait qu’il sera difficile pour le CH de dépasser le montant de Suzuki, qui est le capitaine et le centre #1 de la formation, mais Kent Hughes n’a pas fermé la porte à ce que cela arrive. Et comme Dubois est plus proche de l’autonomie complète que l’étaient Suzuki et Caufield au moment de signer…

Le fait d’être hésitant doit donc refroidir Dubois et son agent Pat Brisson, qui est proche de Marc Bergevin et de Luc Robitaille.

Mais il est intéressant de noter que le CH n’est pas le seul à avoir des craintes puisque Pierre-Luc Dubois a aussi certaines réserves quant à la possibilité de débarquer en ville.

Même si c’est ce qu’il veut, cela ne l’empêche pas de penser à ses affaires.

Ce qu’il faut savoir, c’est que Dubois est un gars brillant. Si les partisans ont des craintes quant à certains aspects de sa candidature, il faut savoir que ce sont aussi des questions qu’il se pose.

Par exemple?

Comment gèrerait-il le fait d’être le mieux payé du Canadien en étant un Québécois? Serait-il vu, par la force des choses, comme un meneur? Comment vivrait-il avec les inévitables creux de vague, qui arrivent durant de longues saisons?

Los Angeles a beau avoir ses défauts, mais les creux de vague ne sont pas pareils là-bas… surtout pour un Québécois.

On peut comprendre, à ce point-ci, pourquoi les Kings ont un ascendant sur le Canandien. On dirait que la réalité montréalaise est en train de rattraper un peu tout le monde.

Ceci dit, n’oubliez pas que rien n’est joué. Un dossier, ça peut changer rapidement…

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