Quand vient le moment de signer des joueurs autonomes sans compensation, les équipes ne sont pas à l’abri d’erreurs qui deviennent rapidement monumentales.
Les fans des Canucks pourraient vous parler de Loui Eriksson. Ceux des Oilers, de Milan Lucic. À Pittsburgh, plusieurs déplorent encore le pacte consenti à Jack Johnson.
À Los Angeles, c’est le cas d’Ilya Kovalchuk qui dérange. L’attaquant russe n’est plus le bienvenu dans l’entourage de l’équipe et son contrat, à un cap hit de 6 millions $ par saison jusqu’à la fin de 2021, pèse lourd.
Le Russe de 36 ans a peut-être disputé son dernier match avec les Kings – ou même dans la LNH → https://t.co/n4hsOtzcdM
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) November 13, 2019
Plus tôt cette semaine, Marc Labrecque et Pierre Lebrun ont discuté du dossier du Russe lors d’un segment de Hockey 360 et l’animateur a lancé une hypothèse à l’insider : et si le Canadien envoyait Karl Alzner aux Kings en retour des services de Kovalchuk?
Une idée que Lebrun a réfuté pour une raison : vu que le pacte signé par Kovalchuk est un contrat signé alors qu’il avait 35 ans, celui-ci ne peut être racheté pour profiter d’une économie sur la masse salariale.
Dans le cas de Karl Alzner, Pierre Lebrun est d’avis que son sort est simple : son contrat sera racheté l’été prochain. En effet, ça va devenir une option tout à fait viable pour le Tricolore, qui gagnera de la marge de manoeuvre en 2021 pour s’entendre avec Kotkaniemi, Tatar, Danault, Gallagher et Petry.
Aussi, la question qu’il faut se poser : qu’est-ce que le Canadien aurait à gagner en allant chercher Ilya Kovalchuk? Après tout, le Tricolore est au 4e rang de la LNH avec 72 buts marqués.
Oui, il ne faut jamais cracher sur davantage de renforts offensifs, mais l’acquisition de Kovalchuk n’apporterait pas une grande valeur ajoutée à l’équipe.