Avant le repêchage 2020, Alexis Lafrenière était vu comme étant la prochaine grande vedette de la Ligue nationale.
Ça faisait déjà quelques années qu’on parlait de lui en bien, et il s’est même mérité des comparaisons avec des gars comme Sidney Crosby au passage.
Il était bon à ce point-là dans la LHJMQ.
Ce sont finalement les Rangers qui ont remporté la loterie cette année-là et ils en ont profité pour sélectionner le Québécois avec le tout premier choix au repêchage.
Cela dit, c’est Steve Yzerman qui ne devait pas être content, parce qu’il a tout fait pour sélectionner Lafrenière au premier rang.
Renaud Lavoie en a parlé ce matin à la radio (BPM Sports) : Yzerman « ne s’occupait plus » de son club dans le dernier droit de la saison pour s’assurer d’avoir le meilleur choix possible.
Je n’ai jamais vu ça, moi, un directeur général abandonner son équipe comme ça.
Du 12 janvier au 10 mars, les Red Wings ont disputé un total de 26 matchs pour terminer leur saison.
Et pendant cette séquence-là, le club a gagné… Cinq fois :
À la date limite des transactions en 2020, soit quelques mois avant le repêchage de Laffy, Steve Yzerman a pris les moyens nécessaires afin de faire mal à son club.
Il a échangé Andreas Athanasiou et Mike Green à Edmonton… Si bien qu’il ne restait plus beaucoup de qualité dans l’alignement des Red Wings.
On a qu’à regarder les meilleurs pointeurs de l’équipe pour la saison afin de comprendre à quel point ça faisait pitié :
Au final, le plan de Steve Yzerman a échoué lamentablement.
Les Red Wings n’ont même pas eu l’occasion de repêcher dans le top-3 cette année-là… Mais ils ont quand même été chanceux puisqu’ils ont mis la main sur Lucas Raymond avec le 4e choix au total.
C’est un bon prix de consolation parce que Raymond est encore un joueur important à Detroit.
Par contre, Renaud Lavoie marque un point dans ses propos lorsqu’il dit qu’on devrait punir les équipes qui veulent perdre de façon volontaire.
Ce n’est pas beau pour l’image du sport (même si on voit ça aussi dans les trois autres grandes ligues en Amérique du Nord) et ça envoie un message négatif aux partisans de l’équipe qui se déplacent quand même pour assister aux matchs.