Le profondeur nouvellement acquise à l’attaque par le Canadien nous force à imaginer plein de combinaisons pour former le meilleur top-12 offensif possible. Sans les placer dans un ordre précis, on peut facilement identifier que Nick Suzuki, Jesperi Kotkaniemi et Phillip Danault seront les trois premiers centres de l’alignement. On peut également affirmer sans aucun doute que Brendan Gallagher, Josh Anderson et Tyler Toffoli seront du top-9. À la gauche, c’est un peu plus intéressant.
Oui, Tomas Tatar et Jonathan Drouin auront leur place, ça c’est certain. Mais qui occupera la dernier siège disponible aux côtés des joueurs offensifs? Je vois le nom d’Artturi Lekhonen être associé à ce spot plus souvent qu’à son tour. Je ne dis pas que c’est une mauvaise idée, mais dans la mesure où le Tricolore souhaite avoir trois trios qui peuvent produire offensivement avec constance, est-ce que Paul Byron ne devrait pas plutôt occuper cette chaise?
Un premier but pour Paul Byron depuis son retour au jeu. ☝️
First goal for Paul Byron since returning to the lineup.#GoHabsGo pic.twitter.com/qrfsw0WceF
— Canadiens Montréal (@CanadiensMTL) February 23, 2020
Je sais, ça été extrêmement difficile pour le petit attaquant l’an dernier. Mais malgré un début de saison très calme, suivi d’une blessure au genou, il s’était repris à son retour au jeu, inscrivant six points à ses sept premières rencontres. La LNH mettait ses activités en bernes quelques jours plus tard. À la reprise du jeu, Ti-Paul a marqué quatre points en 10 rencontres éliminatoires.
Je conviens du fait que sa vitesse en ligne droite, qui constituait sa plus grande force par le passé, n’atteint plus la même pointe qu’il y a quelques années, mais il n’est pas devenu un boulet pour autant. Sa touche offensive est définitivement supérieure à celle de Lehkonen, qui lui, pourrait accompagner Jake Evans et Joel Armia (si Armia n’est pas sacrifié pour créer de l’espace sous le plafond salarial) sur un trio dont les responsabilités seraient plus défensives. On parlerait probablement du meilleur quatrième trio de la LNH, et non pas d’un trio qui serait limité à moins de dix minutes de temps de jeu par match.
Moi, c’est comme ça que j’aborderais la situation. Ceci étant dit, rien n’empêche le coach d’apporter des modifications à tout moment au cours de la saison. Donc au fond, sur quoi on s’obstine?