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Paul Byron placé (à nouveau) au ballottage

Ce n’est pas une surprise : le Canadien vient de placer Paul Byron à nouveau au ballottage. Le #41 du Canadien a jusqu’à demain pour être réclamé.

Le but du jeu ici, c’est de pouvoir l’envoyer sur l’escouade de réserve afin de sauver 9000$ comptables par jour.

C’est le même principe que la première fois, où il n’avait pas été réclamé. Mais puisque Paul Byron a joué au moins 10 matchs depuis son premier passage au ballottage, il doit repasser par le processus encore une fois pour faire des allées et venues.

Et encore une fois, le CH a spécifié sur Twitter que le but du jeu n’est pas de le perdre, mais bien de l’envoyer sur le squad.

La semaine dernière, pour ces mêmes raisons, j’ai écrit qu’il ne serait pas étonnant de voir Marc Bergevin procéder au même manège. C’est ce qui est arrivé.

Rappelons que Byron ne veut pas quitter le Canadien. Il veut demeurer en ville et aider le club qui lui a fait confiance à gagner la Coupe.

Et là-dessus, il est assez safe. Byron a un cap hit de 3.4 M$ jusqu’à l’été 2023 et je ne crois pas qu’aucune équipe ne voudra toucher à ce contrat.

Bergevin est donc gagnant d’agir de la sorte : dans un premier cas, il peut le placer sur le taxi squad et sauver des sous au niveau comptable. Et dans le meilleur des cas, il est choisi par une équipe et les problèmes de masse salariale sont réglés.

Et dans l’optique où remplacer Ben Chiarot devra peut-être venir de l’extérieur, il est clair qu’il fallait agir chez le Canadien pour faire de la place.

Mais ne retenez pas votre souffle : il ne sera pas réclamé et il prendra le chemin du taxi squad lors des jours de congé du CH. Il sera payé autant (son contrat est garanti LNH) et le CH sauvera de l’espace sous le plafond.

Jack Johnson, Jake Gardiner et David Backes sont parmi les gros noms des derniers jours à ne pas avoir trouvé preneur. Les équipes ne veulent pas simplement prendre un gros contrat de la sorte sans s’en débarrasser d’un en même temps.

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