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Norman Flynn attendrait avant d’entamer une reconstruction du CH

En ce moment, le Canadien est dans un no man’s land. Il a trop de talent dans sa formation pour être une équipe de bas de classement (présentement, ce sont surtout les blessures qui coûtent cher), mais les gars vieillissent et le départ de Shea Weber à la « retraite » fait en sorte qu’il est difficile d’entrevoir un retour en finale à court terme.

Du moins, avec ce noyau-là. Ce n’est pas impossible, mais ça prendra une étincelle.

Bref, le projet d’une reconstruction commence à faire son chemin à Montréal. Oui, il y a des obstacles (le marché montréalais, la situation contractuelle de Marc Bergevin, les contrats à long terme dans le livre de comptes du CH, Trevor Timmins), mais ça semble être une voie de plus en plus acceptée et même populaire auprès des partisans.

Or, elle n’est pas unanime. Parmi ceux qui croient encore à ce noyau, on retrouve Norman Flynn. Du moins, c’est ce qu’il a affirmé plus tôt sur les ondes du 91,9 Sports.

En gros, Flynn croit que le retour des gars blessés et le talent présent à Montréal pourrait créer cette étincelle dont le club a besoin présentement. Dans les faits, c’est vrai qu’il y a beaucoup de talent avec le CH présentement, mais regardons la situation un peu plus froidement :

  • Au mieux, des gars comme Joel Edmundson et Carey Price reviendront dans quelques semaines. Ça fait encore plusieurs matchs sans deux piliers qui sont tellement importants pour l’équipe.
  • Dans la division du Canadien, les Panthers, les Maple Leafs et le Lightning commencent déjà à se distancer un brin. En plus, les Red Wings et les Sabres connaissent de bons débuts de saison et les Bruins ont le potentiel d’activer la machine eux aussi. Ça fait beaucoup de compétition.
  • À moins d’une surprise, Ben Chiarot ne sera pas de retour à Montréal l’an prochain. La question est surtout de savoir s’il quittera à la date limite des transactions ou sur le marché des agents libres. Des gars comme Brett Kulak et Artturi Lehkonen pourraient eux aussi être échangés.

J’essaie d’être optimiste et de voir comment ce noyau-là peut être compétitif. Dans tous les cas, je pense que le début de saison a été si mauvais qu’on peut se concentrer sur 2022-23. Est-ce possible que l’équipe rebondisse l’an prochain? Ce n’est pas impossible, mais c’est un gros pari.

Est-ce qu’on pourrait conserver une bonne partie du noyau et essayer l’an prochain en ajoutant d’autres morceaux? Il faudrait un peu de magie au niveau comptable pour y arriver, mais ce n’est pas impossible. Peut-être pas probable, mais possible.

Les prochains mois seront très intéressants à Montréal. Il y aura (et il y a déjà) beaucoup de questions sur l’avenir du Canadien. On verra qui sera l’homme qui sera mandaté d’y trouver des réponses.

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