La progression de Nick Suzuki est intéressante.
Année après année, il ajoute de nouvelles facettes à son jeu et ça lui permet de devenir un meilleur joueur de hockey. Il connaît une bonne saison en général, et on sent qu’il commence vraiment à atteindre son plein potentiel.
Le capitaine de la Flanelle est en voie de connaître une saison de 71 points. Il est bon au niveau offensif, mais il se distingue aussi dans certaines catégories défensives.
Suzuki excelle au point où il fait partie de l’élite de la LNH dans certains volets de statistiques :
- 13e dans la LNH pour le temps de possession en zone offensive (57 secondes par match)
- 10e dans la LNH pour les passes complétées en zone offensive (19,4 par match)
- 9e dans la LNH pour les récupérations de rondelles libres (18,9 par match)
- 13e dans la LNH pour les batailles remportées à 1 contre 1 (3 par match)
Mais c’est surtout la statistique du temps de possession en zone offensive qui est impressionnante, tel que l’a affirmé Jonathan Bernier (Journal de Montréal) dans un récent article.
Parce que quand on regarde les joueurs qu’il devance à ce niveau-là, on réalise à quel point Suzuki est dominant cette saison sans faire trop de bruit :
Il (Suzuki) contrôle l’attaque du Canadien avec le disque sur sa palette pendant, en moyenne, 57 secondes par match. Ce qui le place au 13e rang, à huit secondes et moins derrière Leon Draisaitl (1:05), Mikko Rantanen (1:04), Kirill Kaprizov (1:03) et Patrick Kane (1:00). Et il se trouve devant William Nylander (0:56). – Jonathan Bernier
Nick Suzuki est-il le centre élite que l’on attend? (@JBernierJDM) https://t.co/PVor4I5jMM
— Le Journal de Montréal (@JdeMontreal) January 8, 2024
Suzuki est tranquillement en train de devenir le joueur de centre élite qu’on croyait qu’il allait devenir lorsqu’il a signé sa prolongation de contrat en 2021.
Les chiffres ne mentent pas, du moins…
Et c’est encore plus impressionnant dans l’optique où il répond à l’appel alors qu’il a beaucoup pression sur les épaules, à titre de capitaine du Canadien de Montréal à l’âge de 24 ans.
Ce n’est pas rien, et il mérite les fleurs qui lui sont lancées dernièrement. Parce qu’au fond, il est difficile de reprocher quoi que ce soit au jeune homme depuis une vingtaine de matchs.
Il est vraiment dans la bonne direction.