La place du français va toujours faire jaser à Montréal. Toujours.
Dans les dernières semaines, c’était d’actualité. Quand Marc-Antoine Dequoy a tenu ses Propos (avec un P majuscule) quelques jours après le décès de Karl Tremblay, la vague était grosse.
Pendant ce temps-là, le CH s’est associé à Air Canada, lui. Mais bon.
Tout ça pour dire qu’il y a des moments où les Québécois montent au front pour la protection de la langue française, mais qu’il y a aussi des moments où c’est plus calme.
Mais même dans ces moments-là, il y a une vague de fond.
Il y a toujours un moment où le Canadien se fait comparer à une autre équipe sportive ailleurs dans le monde, ce qui nous force à nous demander quelle est la place du français chez le Canadien.
Intéressant. Est-ce que nos standards avec le français et le CH devraient être les mêmes?
"(…)At Real Madrid, players are held to higher standards by fans and the media, particularly when it comes to speaking Spanish (…)"https://t.co/4UhNHQecdY— Richard Labbé (@Richardlabbe) December 7, 2023
Ça fâche des gens… surtout quand on apprend qu’il ne progresse pas à la vitesse de la lumière dans son processus d’apprendre le français.
Mais il est aussi important de souligner quand de bonnes nouvelles font surface dans le dossier. Et ce matin, sur X, Alexandre Pratt a apporté un élément intéressant qui doit être mentionné.
Il rapporte que cet été, un de ses proches a rencontré le capitaine du Canadien dans un événement privé. Il a conversé avec le #14, qui a été capable de lui dire quelques phrases en français.
Un de mes proches a rencontré Suzuki dans un événement privé, cet été. Suzuki a été capable d’échanger quelques phrases en français avec lui.
— Alexandre Pratt (@alexandrepratt) December 7, 2023
Depuis un bout, j’ai le sentiment que Suzuki comprend bien le français. Pourquoi? Parce que celui qui habite à Montréal à l’année a participé à une table ronde l’an passé, au tournoi de golf. C’est le jour où il a été nommé capitaine du club.
Et quand Martin St-Louis a répondu quelque chose en français, Suzuki semblait avoir compris son propos avant de renchérir – en anglais.
On s’entend tous pour dire qu’il y a une nuance entre comprendre une langue et la parler. Il y a aussi une nuance entre la parler dans le privé et le faire avec les caméras ouvertes. Est-ce que Suzuki se rendra là un jour?
Rappelons que c’est notamment Sidney Crosby qui a incité Suzuki à apprendre le français. Crosby parle français, mais il ne le fait plus devant les caméras depuis de nombreuses années.