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Mike Matheson : Au moins un point dans 10 de ses 13 derniers matchs

Mike Matheson n’a pas été épargné au niveau des blessures en début de saison, si bien qu’il n’a disputé que 29 matchs jusqu’ici en 2022-2023.

On se demandait sincèrement ce que le Québécois allait pouvoir apporter à l’équipe lorsque le Canadien a fait son acquisition dans la transaction qui a envoyé Jeff Petry à Pittsburgh…

Mais, les 29 matchs qu’il a disputés sont assez suffisants pour affirmer que Matheson est un sacré bon joueur de hockey et qu’il a le potentiel d’aider le club pour encore quelques années.

Sans faire trop de bruit, le défenseur est actuellement sur une très belle séquence. Il a récolté au moins un point dans dix de ses treize derniers matchs et en ce moment, il a l’air tellement, mais tellement à l’aise sur la patinoire.

La fluidité de son coup de patin jumelée à son intelligence sur les 200 pieds de la glace font de lui un joueur important pour la brigade défensive…

Et on en a la preuve lorsqu’on regarde ses statistiques avancées :

Dans les faits, il reste encore trois ans au contrat de Matheson après cette année (le pacte se termine au terme de la saison 2025-2026) et il touchera 4 875 000 $ annuellement lors de cette période.

Avec ses 19 points en 29 matchs depuis le début de la saison et au salaire qu’il commande, peut-on affirmer que Matheson est une aubaine pour le Canadien de Montréal jusqu’à maintenant? Je crois que oui.

En fait, je crois qu’on doit dire oui.

On sait que le Québécois vient de la place et qu’il aime endosser l’uniforme du Canadien, l’équipe de son enfance. Il répète souvent que c’est un honneur de pouvoir jouer pour la Flanelle et ça paraît quand on le regarder jouer. Il a l’air d’avoir beaucoup de plaisir à Montréal et c’est son rendement sur la patinoire qui en témoigne.

Tout ça pour dire qu’en prenant un pas de recul, on réalise à quel point Kent Hughes a été intelligent dans la transaction. Il s’est débarrassé d’un gars qui ne voulait plus jouer au Canada pour un gars qui vient de Montréal et qui se défonce pour le logo en avant de son chandail…

Et c’est tout à son honneur.

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