Après une prestation spectaculaire qui a permis au Canadien de sortir du Saddledome avec 2 points de plus en banque, Carey Price sera de retour devant le filet du CH, ce soir, contre les Canucks, à Vancouver.
Le gardien du Tricolore a essuyé beaucoup de critiques ces derniers temps, mais sa performance de jeudi soir semble avoir rassuré quelques partisans et analystes…
Ceci dit, Michel Bergeron a profité de cette petite accalmie afin de s’en prendre à Carey Price. Tout en soulignant que le #31 a joué un excellent match à Calgary, l’ancien entraîneur-chef des Nordiques s’est plaint d’un possible traitement de faveur du Canadien envers son cerbère étoile.
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« Avec Carey Price, tout est toujours gros. Ça fait 11 ans qu’il est dans l’organisation du Canadien et ça fait 11 ans qu’on le traite différemment (…) J’en ai assez qu’on mette le gardien du Canadien sur un piédestal. On l’a tellement vanté au cours des dernières saisons et tenu à rappeler à quel point les succès de l’équipe passeraient par lui. J’en viens à me demander si on n’a pas été trop permissif à son endroit, si on l’a traité différemment des autres joueurs. »
– Michel Bergeron
Toujours selon le Tigre, les entraîneurs, la direction et les joueurs sont prudents dans leurs commentaires dans le but de ne pas déranger Carey Price, quand les choses tournent mal.
Le Canadien semble avoir laissé trop de liberté à Price, et ça, Bergeron le déplore vraiment.
« On lui a toujours déroulé le tapis rouge et on lui a presque laissé lui-même gérer son propre horaire. Lui a-t-on laissé trop d’espace décisionnel ? La question se pose (…) Quand ça va mal, toutefois, tout le monde se met soudainement à marcher sur des œufs. Les entraîneurs font attention à ce qu’ils disent dans leurs commentaires, le directeur général aussi et les joueurs se font tout aussi prudents comme si tout le monde avait peur de le déranger. Ça doit devenir franchement lourd à porter. »
– Michel Bergeron
Dans tous les cas, Carey Price sera toujours un sujet sensible, à Montréal. La meilleure façon de calmer les ardeurs de ses détracteurs est de jouer comme il l’a fait à Calgary. Souhaitons qu’il continue sur cette lancée.
Mais bon, son contrat n’arrange rien…