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Mattias Norlinder joue maintenant à droite et il a pris 12 livres depuis sa sélection

Je sais. On a beaucoup (trop?) parlé de Mattias Norlinder sur le site. Le choix de troisième ronde de l’équipe en 2019 fait énormément jaser à Montréal en raison de son style spectaculaire, des joueurs à qui on le compare aux quatre coins de la planète, des attentes que l’on a placées envers lui et bien sûr, du manque de hockey de ce côté-ci de l’Atlantique présentement. #COVID19

Guillaume Lefrançois, du quotidien La Presse, s’est entretenu avec Éric Gélinas hier… et les deux hommes ont, devinez quoi, parlé de Norlinder.

J’ai lu le texte une première fois hier, puis je l’ai relu une deuxième fois ce matin. Ça m’arrive souvent ça, de parcourir un texte rapidement en diagonale, puis de le lire en toute quiétude quelques heures plus tard.

L’ancien du Rocket de Laval a confié quelques infos intéressantes au sujet de Norlinder, qu’il se souvient d’avoir trouvé intrigant lorsqu’il l’a vu en vidéo pour la première fois.

Gélinas a tout de suite remarqué le patin fluide et rapide de Norlinder, de même que sa propension à jouer vers l’avant et son style excitant/plaisant à regarder. Norlinder n’a pas peur de remettre le disque à un coéquipier, puis de le redemander immédiatement devant. On peut appeler ça un une-deux, si vous le souhaitez.

Gélinas a aussi vanté les habiletés de Norlinder, notamment sur son Lacrosse goal attempt

Tout en indiquant que même s’il est plutôt petit et peu robuste, Norlinder parvient à se démarquer en raison de sa vitesse. Autant avec la rondelle que sans le disque.

Guillaume Lefrançois a aussi parlé directement à Norlinder afin d’en apprendre un peu plus sur lui. Là encore, on y apprend d’intéressantes informations.

1. Norlinder joue actuellement environ 18 minutes par match sur la deuxième paire, faisant de lui le troisième défenseur le plus utilisé de son équipe (première au classement). Il a la confiance de ses entraîneurs et n’a donc pas peur de commettre des erreurs. Il utilise ainsi sa créativité et ne craint pas d’appuyer l’attaque car il sait qu’il ne sera pas cloué au banc lors de la moindre erreur.

Si Claude Julien est toujours l’entraîneur des Habs lorsque Norlinder traversera l’Océan Atlantique, ce dernier devra peut-être s’ajuster un peu à ce chapitre, hehe…


2. Norlinder prévoit demeurer en première division suédoise encore deux ans (cette saison plus une autre supplémentaire). Bref, il tient à terminer son actuel contrat de deux campagnes avec le Frolunda HC. Il n’est pas pressé de s’amener en Amérique du Nord. Il n’a que 20 ans après tout.

Il note une plus grande intensité et un jeu plus rapide entre la deuxième et la première divisions suédoises.

3. Norlinder a pris 12 livres (de muscle, je présume) depuis sa sélection. Il est passé de 179 à 191 livres. Ça ne lui nuira pas lorsque sera venu le temps de débarquer en Amérique… surtout lorsqu’on se rappelle de sa principale faiblesse/lacune. #Size

4. Norlinder joue surtout à droite maintenant en Suède, même s’il est gaucher. Cette donnée est très intéressante lorsqu’on sait que Weber et Petry vieillissent et que Juulsen, Brook et Fleury stagnent, au mieux. À gauche, par contre, il y a Chiarot, Edmundson, Romanov, Mete, Kulak, Ouellet, Leskinen, Guhle, Struble et Harris. Norlinder a clairement plus de chances de percer l’alignement du CH à droite qu’à gauche et s’il est utilisé à cette position-là en Suède présentement, c’est parfait pour le Canadien!

Hâte voir qui de Jordan Harris ou Mattias Norlinder connaîtra la plus belle carrière à Montréal… si bien sûr, l’un des deux défenseurs de la pipeline montréalaise s’y rend.

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