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Marc Bergevin ne ressent pas forcément le besoin de grossir son club

« Le Canadien est trop petit pour aller loin en séries » est une phrase qu’on entend souvent. C’est fort probablement une phrase que vous dites à vos heures, chers lecteurs.

Je ne veux pas vous mettre le feu au derrière, mais il faut que vous sachiez que votre DG ne fera pas tout en son pouvoir pour se grossir.

C’est un autre élément de sa longue entrevue avec Tony Marinaro.

Dans les faits, quand l’animateur a questionné le DG quant à la grosseur de son club, ce dernier lui a répondu qu’il ne devait pas forcément se grossir puisqu’il est possible de gagner avec un club plus petit.

Mais il a apporté une nuance.

Tu peux gagner avec un petit club, mais bien balancé. – Marc Bergevin

Qu’est-ce que ça veut dire, ça?

Ce qu’il faut en retenir, c’est le fait que tu peux être un brin petit, mais pas déséquilibré. Plus loin dans l’entrevue, il a mentionné que sa défensive était grosse et que c’est bien ainsi. Il ne se verrait pas avec une grosse attaque, mais une petite brigade défensive.

Une question de balance, donc.

Cela ne veut pas dire qu’il ne cherchera pas à se grossir à l’avant comme il l’a fait à l’arrière. Le problème, c’est que le prix à payer est parfois trop élevé.

Et c’est là que le modèle du Lightning entre en ligne de compte. Les récents gagnants de la Coupe ont du talent et ont pu se permettre d’ajouter du poids dans le bas de l’alignement. Mais le CH?

Ce ne serait pas pareil.

Ajouter des colosses sur la quatrième ligne n’est pas forcément ce qu’il faut puisque les gros gars à ajouter doivent aussi avoir du talent. Et ces gars-là, le DG ne peut pas se permettre de les payer.

Est-ce que cela veut dire que l’attaque restera petite?

Peut-être, oui.

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