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Malgré ses déboires, Joel Edmundson coûte encore (au moins) un choix de première ronde

Depuis son arrivée à Montréal, Joel Edmundson a apporté beaucoup à l’équipe. En plus d’avoir été un défenseur très fiable sur le top-4 de l’équipe, le vétéran est un meneur important dans le vestiaire actuellement, lui dont le nom circulait comme un potentiel candidat pour le titre de capitaine du CH l’été dernier.

Or, c’est plus difficile pour Eddy sur la glace cette saison. Je ne sais pas si son dos l’embête encore, mais il est loin d’être la présence rassurante à la ligne bleue qu’il a été depuis son arrivée en 2020-21. Avec le nombre de recrues à la ligne bleue, ce n’est pas normal qu’Edmundson ait l’air d’un des pires défenseurs du club.

Avec le contexte de reconstruction en ville, l’idée d’échanger Edmundson fait son bout de chemin. Et selon le plus récent texte de Pierre LeBrun sur The Athletic, le prix pour le sortir de Montréal n’a pas changé malgré ses déboires : ça prendra au moins un choix de première ronde.

LeBrun affirme que c’est le prix de base étant donné que les Blue Jackets en ont obtenu un (en plus d’un choix de troisième ronde) contre David Savard en 2020, tout comme le CH en a obtenu un (en plus d’un choix de quatrième ronde et de Ty Smilanic) pour Ben Chiarot l’an dernier.

Et dans les deux cas, on parle de joueurs de location, tandis qu’Edmundson est sous contrat pour une autre année au-delà de la présente saison.

Ceci dit, comme je le soulignais plus tôt ce soir, Edmundson ne joue pas aussi bien que le faisait Chiarot avant d’être échangé l’an dernier. Est-ce que l’année supplémentaire de contrat (à 3,5 M$) compense pour la différence dans le niveau de jeu (qui pourrait s’expliquer par les difficultés globales de la brigade)? Ce sera aux autres DG de répondre à la question.

Toujours selon LeBrun, le Tricolore ne tient vraiment pas à échanger Edmundson, si bien qu’il peut se permettre d’être patient. Dans les faits, il peut l’être encore plus étant donné que le défenseur est encore sous contrat l’an prochain.

Le problème, c’est qu’en jouant avec le feu, on peut se brûler. Si Edmundson continue d’éprouver des difficultés ou s’il devait se blesser, le CH aurait alors moins de munitions pour l’échanger à un club adverse à gros prix.

En l’absence de Mike Matheson (et, à plus long terme, de Kaiden Guhle), Edmundson occupe toutefois un rôle important, lui qui est capable de jouer de grosses minutes. Il a peut-être une valeur sur le marché des transactions, mais il en a également une à Montréal, comme l’a souligné Martin St-Louis récemment.

Si j’étais dans les souliers de Kent Hughes, j’échangerais Edmundson contre un choix de première ronde sans hésiter. Ceci dit, il faut être deux pour danser, et il faut qu’une équipe soit prête à payer le prix. Pierre LeBrun spécule quant au fait que les Oilers auraient démontré de l’intérêt, mais préféreront-ils regarder du côté d’un gars comme Jakob Chychrun?

Bref, le cas de Joel Edmundson en est un qui sera assurément fascinant à surveiller dans les semaines à venir. J’ai le feeling qu’il terminera la saison à Montréal, mais si une équipe devait payer le gros prix, le Tricolore pourrait se laisser tenter.

À suivre, donc.

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