Phillip Danault connaît un début de saison très intéressant avec une récolte de sept points, dont quatre buts, en 11 rencontres. Cette facette de son jeu va bien, ce qui pourrait lui permettre de connaître une autre saison de plus de 50 points… s’il maintient cette cadence. Toutefois, dans le cercle des mises en jeu, ça ne va pas aussi bien qu’au préalable. Reconnu comme l’un des meilleurs du circuit dans cette facette depuis quelques années, il tarde à s’imposer cette année à ce chapitre. Son pourcentage de 47,5% est de loin inférieur à celui de l’an dernier (55,5%)…
Phillip Danault était un des ténors aux cercles des mises en jeu la saison dernière. Cette saison, c'est moins évident. Une partie de l'explication vient des nouveaux règlements. Il veut trouver des solutions, mais Claude Julien, lui, ne s'en fait pas.https://t.co/WOja9aiqvj
— JF Tremblay (@JFTremblay_LP) October 29, 2019
Est-ce une source d’inquiétude pour le numéro 24 du Canadien de Montréal? Oui et non. Danault est un perfectionniste, donc cette situation le tracasse puisqu’il lui accorde beaucoup d’importance. Mais en même temps, il travaille d’arrache-pied pour corriger cet aspect. N’oubliez pas que J-F Tremblay l’a qualifié de ténor aux cercles des mises en jeu. Le problème a été ciblé : les nouveaux règlements aux cercles sont l’une des causes. Le numéro 24 est en mode solutions. Il y a un problème, cette mode doit aussitôt embarquer pour s’en sortir et Danault ne tarde pas : il passe à l’action rapidement.
Selon ses propres dires, les ajustements au niveau des règles le titillent quelque peu :
«Ma force, c’est à gauche. Là, avec le nouveau règlement, c’est souvent à droite. Je pense que ça a un impact. Je me ramasse à faire des mises en jeu du mauvais côté. En avantage numérique, l’autre équipe choisit, alors ils me placent ça du mauvais côté tout le temps. Ça joue contre moi. Il faut que je me pratique. C’était bon pour nous quand je jouais en avantage numérique parce que nous choisissions le côté. En désavantage numérique, tu es toujours du mauvais bord.» – Danault
Le Québécois veut être l’un des moteurs de son équipe à tous les niveaux, donc il trouvera certes une façon de s’ajuster aux cercles des mises en jeu. Il n’est pas découragé du tout de cette chute de pourcentage, mais il a tout de même tenu à spécifier que la LNH ne calculait plus les victoires dans les cercles de la même façon, ce qui peut dérégler le pourcentage.
«Je regardais le dernier match. Je ne pense pas que j’étais à 43 %. La façon que la ligue calcule, si on ne ramasse pas la rondelle après ou si elle va juste un peu de son bord et qu’on va la chercher après, c’est une victoire pour l’autre. Il y a des mises en jeu comme ça où je ne sais pas trop. Mais j’essaie de ne pas regarder. C’est plus décourageant qu’autre chose, honnêtement.» – Danault
Tout ça pour indiquer aux amateurs de ne pas s’inquiéter : Danault saura s’ajuster et replacer ce piètre pourcentage (actuel).