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Le potentiel retour du taxi squad créerait un problème de gardiens à Montréal

En vertu de la situation pandémique actuelle, la LNH est dans le pértin. Non seulement le variant Omicron force progressivement les équipes canadiennes à réduire leur capacité, mais de plus en plus de joueurs et/ou d’entraîneurs dans la ligue obtiennent des tests positifs.

Selon Jeff Marek et Elliotte Friedman de Sportsnet, il existe une possibilité que les fameux taxi squads soient réinstaurés pour compenser aux pertes d’effectif avec lesquelles doivent actuellement composer plusieurs concessions de la ligue.

En théorie, pour pratiquement toutes les équipes de la Ligue nationale, c’est une excellente nouvelle. Pour le Tricolore, cependant, ce l’est un peu moins.

Pour comprendre on doit d’abord se rappeler que le taxi squad, l’an dernier, était un groupe de quatre à six joueurs (dont un gardien) qui s’entraînait et voyageait avec l’équipe, mais qui ne faisait pas officiellement parti de l’effectif et qui touchait un salaire de Ligue américaine.

En d’autres mots, c’était une police d’assurance qui pouvait être réactivée à tout moment, si jamais un athlète de l’alignement régulier obtenait un test positif à la COVID-19. Facile de voir que c’est utile, donc.

Par exemple, les équipes qui sont sévèrement touchées (comme les Flames en ce moment) pourraient trouver des substituts rapidement, sans avoir à rappeler un gars du club-école qui parfois se situe géographiquement loin de l’endroit où se trouve le club. Il est là, l’avantage.

Le problème à Montréal vient de la liste des blessés, qui est déjà beaucoup trop longue. Si une bonne partie des joueurs supposément réguliers de la formation sont déjà invalides, impossible d’en trouver pour composer le taxi squad.

Cela signifie que cette escouade de réserve, pour le CH, serait essentiellement composée de joueurs du Rocket. C’est doublement désavantageux : premièrement puisqu’ils ne pourront pas jouer en bas, alors qu’on tente de les développer, et deuxièmement parce que certains d’entre eux n’ont pas encore le niveau pour la LNH, même si ce n’est que pour remplacer.

Et pourtant, ils n’ont pas à se plaindre comparativement à ceux qui doivent gérer les gardiens, pour qui la situation est encore pire à Montréal.

Carey Price est déjà à l’écart de la formation. Il ne fait pas partie de l’équation pour le moment.

Jake Allen est le portier numéro un en attendant. Si on respecte la hiérarchie actuelle chez le Canadien, Samuel Montembeault est son second. C’est Cayden Primeau qui est troisième, donc c’est à lui que reviendrait cette place.

Rappelons-nous toutefois de ce que ça a donné l’an dernier, avec Charlie Lindgren. Disons qu’il avait hâte de changer d’air, après n’avoir défendu la cage pour aucun match en 2020-2021.

Primeau doit jouer. Il a du potentiel. L’assigner comme gardien du taxi squad, ce serait hautement contre-productif.

Alors, qui? Kevin Poulin? Non, son contrat relève du Rocket, pas du Canadien. Et il est à Trois-Rivières en ce moment. McNiven? Il est plus ou moins en conflit avec la direction depuis qu’il se plaint du traitement plus favorable qu’on réservait à Primeau. Et pourtant, pour l’heure, il semble être celui qui y serait. Ça n’augure pas grand chose de bon.

Ce n’est pas officiel, l’histoire du taxi squad. Mais si ça le devient, disons que la concession montréalaise est prise avec un casse-tête supplémentaire.

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