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Le Canadien travaille toujours pour acquérir Pierre-Luc Dubois

En 2021, quand le nom de Pierre-Luc Dubois a été placé sur le marché par les Blue Jackets, Marc Bergevin a travaillé fort pour acquérir ses services. Cela n’a pas fonctionné, évidemment. Même chose pour le repêcher en 2016.

18 mois plus tard, Pierre-Luc Dubois ne veut pas signer à long terme avec les Jets d’ici deux ans et ces derniers regardent donc leurs options afin de possiblement l’échanger. Et même si la direction a changé à Montréal, l’idée de l’amener en ville est encore bien réelle.

On ne sait pas si Dubois sera assurément échangé cet été (le prix devra y être), et si oui, ça pourrait être ailleurs qu’à Montréal. On sait notamment que les Rangers sont dans le coup.

Ceci dit, le Québécois aimerait, selon ce qui circule, jouer à Montréal un jour… et ça tombe bien puisque selon les infos de l’excellent et du crédible Martin Leclerc, qui n’est pas du genre à dire n’importe quoi, Kent Hughes serait justement sur le dossier.

Le journaliste de Radio-Canada mentionne que les pourparlers avaient lieu la semaine dernière au repêchage, mais que la transaction n’a pas été conclue avant la fin de l’événement.

Est-ce que c’est pour ça que Kent Hughes cherchait un choix top-10 la semaine dernière, en sachant que Kirby Dach était le plan B du Canadien? Le choix #7 des Sénateurs était sans doute en jeu.

Ce qui est intéressant, c’est que Leclerc a publié un autre tweet, mentionnant qu’avec Dubois, Nick Suzuki, Kirby Dach et Jake Evans, la ligne de centre du CH serait en voiture pour la suite.

Il n’a pas nommé Ryan Poehling, dont le nom commence de plus en plus à circuler, ni Christian Dvorak. Est-ce parce qu’il ne les voit pas à long terme à Montréal? Parce qu’ils prendraient le chemin de Winnipeg? Qui sait.

Reste que le CH, s’il veut sortir Dubois (un ancien troisième choix au total) du Manitoba, devra donner des joueurs établis. Pourquoi?

Parce que les Jets en veulent, mais aussi pour que cela fonctionne au niveau de la masse salariale. Le CH ne peut pas simplement ajouter un joueur comme Dubois sans donner gros sur la glace et dans les livres comptables.

Le Canadien, qui aurait une transaction à annoncer (pas forcément celle-là, évidemment) dans les livres, est donc vraiment actif à moins de 24 heures du marché des joueurs autonomes, un marché où Kent Hughes et sa bande ne frapperont pas de circuit en 2022.

Dubois, qui vient de terminer un contrat de deux ans, est à deux ans de l’autonomie. Il a reçu une offre qualificative de six millions de dollars après avoir terminé un contrat de 10 M$ sur deux ans. Il est éligible à l’arbitrage salarial.

L’ancien des Screaming Eagles et de l’Armada dans la Q a obtenu 60 points, dont 28 buts, en 81 matchs chez les Jets en 2021-2022. Il mesure 6’2, pèse 205 livres et a présentement 24 ans. Un potentiel contrat de huit ans – Martin Leclerc a parlé de l’amener à Montréal à long terme – le garderait en ville jusqu’à ses 32 ans, donc.

Outre le fait que certains affirment qu’il a un problème d’attitude, il serait une cible parfaite pour le Canadien au niveau hockey. Et comme il veut jouer à Montréal, on peut croire qu’il aimerait mieux Martin St-Louis que John Tortorella, et ce, même si MSL s’inspire de son ancien entraîneur.

Prolongation

Évidemment, aller le chercher coûterait cher (un joueur établi et un bel espoir à la ligne bleue, au strict minimum), mais le CH ne donnerait sûrement pas un premier choix en 2023, considéré comme une excellente cuvée. Ce serait, dans le cadre d’une reconstruction, improductif. Est-ce que Josh Anderson pourrait quitter en retour?

Que ce soit via transaction (Dubois?) ou via d’autres ajouts (Colin White?), la ligne de centre du CH aura une autre allure l’an prochain.

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