Le Canadien a maintenant perdu ses huit derniers matchs qui se sont décidés en prolongation. Inquiétant, vous me direz?
En fait, les hommes de Claude Julien n’ont pas triomphé en temps supplémentaire (à l’exception des tirs de barrage) depuis le 14 décembre 2017.
The Montreal Canadiens have not won a game that ended in Overtime (excluding Shootouts) since December 14th 2017. 8 straight OT losses after tonight.
— Matt Casavant (@Mcaz) November 20, 2018
Il semblerait que la mentalité de l’entraîneur-chef à 3 contre 3 ne soit pas d’actualité et qu’elle ne correspond pas à la LNH d’aujourd’hui.
Je ne veux pas embarquer dans les clichés, mais David Schlemko était sur la patinoire en prolongation, hier soir. Ça ne fait aucun sens, présentement, de prioriser des joueurs plutôt défensifs alors que ça n’a pas fonctionné depuis le début de la saison. On l’a déjà dit par le passé, Phillip Danault n’est pas un mauvais joueur et peut tirer son épingle du jeu d’une prolongation en contrant ses adversaires.
Mais lorsqu’après de nombreux essais une formule ne fonctionne pas, il est temps de la changer.
Après tout, la ligue est devenue très rapide et Julien l’a compris à égalité numérique en adaptant son système de jeu. Il faut maintenant appliquer ce changement à la totalité du système, et ça implique également la prolongation à 3 contre 3.
Le Canadien n’a aucune super vedette à mettre sur la patinoire. Par contre, les options sont quand même nombreuses. Brendan Gallagher, Tomas Tatar, Jonathan Drouin, Max Domi, Jesperi Kotkaniemi, Jeff Petry et Mike Reilly devraient être les hommes considérés.
Pas Phillip Danault, Artturi Lehkonen et David Schlemko. Il y a trop de meilleures options pour les envoyer sur la glace dans une telle situation.
On ne sait pas ce qui se passe derrière le banc du Canadien. Par contre, rien ne nous empêche d’ouvrir nos yeux et de constater que ça ne fonctionne pas. Ça ne prend pas la tête à Papineau, en fait : le scénario est toujours le même. Dépourvu de créativité offensive, on attend trop longtemps l’occasion parfaite et on finit par ne jamais tirer, ce qui permet à un adversaire beaucoup plus talentueux d’en profiter.