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Laurent Dauphin connaît un excellent départ avec le Rocket

En cinq matchs avec le Rocket de Laval cette saison, Laurent Dauphin a récolté cinq points, dont quatre buts. C’est un superbe début de campagne pour l’attaquant de 26 ans, qui demeure une option si jamais le grand club est mal pris en offensive.

Il faut mentionner que trois de ces quatre aiguilles ont été enfilées devant le filet adverse, manière d’attaquer dont le Canadien aurait cruellement besoin à l’heure actuelle. Cela pourrait être un élément convaincant lorsque viendra le temps de rappeler un patineur depuis Laval.

Soulignant les prouesses du natif de Repentigny dans son papier sur le Rocket cet après-midi, Nicolas Landry de RDS a recueilli les commentaires de son entraîneur-chef, Jean-François Houle, sur cette méthode offensive qui semble bien fonctionner pour le moment.

« On l’a montré ce matin dans une de nos vidéos. Si Laurent continue à se retrouver dans l’enclave ou alentours du filet, il va en compter pas mal cette année. Très content de la manière dont il joue présentement. »

L’habitué de la Ligue américaine, dont le dernier match dans la LNH remonte à la saison 2018-2019 dans l’uniforme des Coyotes de l’Arizona, estime qu’il va de soi, de se positionner près de la cage du gardien adverse pour marquer.

Il juge pratiquement en avoir fait sa marque de commerce.

« Tout au long de ma carrière, je me suis tenu pas mal là, a reconnu Dauphin. C’est pas sorcier que c’est là que ça se compte le plus souvent. Tu ramasses des rebonds, des trucs comme ça alors moi, c’est là que je me retrouve durant le match. »

On le sait, le Tricolore dispose de 14 attaquants. Il en avait même 15 au début de la saison, avant de faire redescendre Alex Belzile et Ryan Poehling pour ensuite ajouter Mike Hoffman. Techniquement, il ne devrait pas trop y avoir matière à solliciter les gars de Laval.

Sauf que le CH a marqué 11 buts seulement (dont six la même soirée) en sept matchs. C’est médiocre. Personne ne fournit convenablement.

Laurent Dauphin a été rappelé deux fois, récemment. La première : le 12 mars 2020, juste avant que la ligue ne s’écroule en raison du début de la pandémie. La deuxième : lorsque Montréal était aux prises avec plusieurs cas de COVID-19 l’an dernier, mais que l’équipe a finalement reporté sa rencontre à l’horaire.

Dans les deux cas, Dauphin n’a pas obtenu sa chance. En continuant comme ça, il pourrait en mériter une, cette année.

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