L’aréna de Trois-Rivières commence à ressembler au Centre Vidéotron

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Comme vous le savez sans doute, Sean MacDonald et son groupe d’actionnaires tentent d’amener une formation de la ECHL à Trois-Rivières. Ils travaillent fort afin de démontrer l’importance que pourrait avoir une équipe pro en Mauricie.

Et comme vous le savez sans doute, cela ne fonctionne pas comme prévu.

Aujourd’hui, le groupe de M. MacDonald présentait justement son projet à la Ville. Il affirme que des retombées économiques de pas moins de 10 millions de dollars pourraient être en jeu, mais que rien ne se passera sans un accord avec le CH.

Cependant, si tout est bien fait, M. MacDonald a confiance de voir le Canadien adhérer au projet, lui qui a huit joueurs au sein de différentes équipes de la ECHL – ce qui n’est pas l’idéal.

On se souviendra aussi que le projet n’est pas assez avancé pour le faire vivre dès 2020. Dans cette optique-là, ce qui attire l’attention, c’est le fait qu’on ne sait pas qui jouera dans cet aréna vide. Après avoir approuvé un projet d’amphitéatre de 60 millions de dollars, financé par les contribuables, voilà que seuls les Patriotes de l’UQTR s’enlignent pour y jouer en 2020.

Et sans rien leur enlever, ce ne sont pas leurs 10 000 ou 15 000 partisans annuels qui feront en sorte que le projet va se payer tout seul.

C’est ce qui fait en sorte que le projet ressemble de plus en plus au Centre Vidéotron. Évidemment, la Ville de Québec peut compter sur les Remparts pour y jouer 34 fois par année, mais le retour sur l’investissement n’est pas optimal sans un club de la LNH.

Heureusement, les partisans de baseball de Montréal n’auront pas à vivre avec un éléphant blanc de la sorte puisque le prochain stade des Expos ne sera pas construit sans l’assurance d’obtenir une équipe.

Bref, la Ville de Trois-Rivières gagnerait à avoir un club de la ECHL pour meubler son gros aréna. Que ça plaise aux Patriotes de L’UQTR ou non, c’est ainsi que l’argent entrera dans les coffres et que l’économie sera stimulée.