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Kent Hughes tentera d’aller chercher du meilleur leadership et ce, dès cet été

Jeff Petry connaît une saison atroce. Sa saison, elle a mal commencé… et elle se poursuit mal depuis.

Celui que l’on voyait peut-être se battre pour un trophée Norris il y a à peine un an n’a qu’un but et cinq mentions d’aide en 37 rencontres depuis le début de la campagne.

Est-ce que le poids des années commence à faire son oeuvre sur les épaules de l’athlète de 34 ans?

Est-ce que le fait de voir sa famille malheureuse – puis maintenant déménagée aux États-Unis – l’a atteint profondément? Est-ce que les restrictions sanitaires en place au Québec en viennent à le déranger dans son travail?

Fait-il partie de la solution ou du problème?

Samedi soir, Petry portait un « A » lorsqu’il a décidé de ne PAS venir à la défense de Samuel Montembeault. Il avait un « A » sur son gilet lorsqu’il est allé parlé doucement en cordialement à Zack Kassian…

Hier, Petry n’en avait plus.

Le Canadien, via la bouche de quelques journalistes, a tenu à rappeler que l’équipe avait six adjoints au capitaine (absent) en rotation cette saison et qu’à chaque match, seulement trois d’entre-eux étaient en mesure de porter une lettre sur leur gilet.

Hier, Petry n’en avait pas.

Paul Byron et Brendan Gallagher, qui effectuaient un retour au jeu, portaient un « A » pour l’occasion. On souhaitait leur rappeler à quel point ils étaient importants au niveau du leadership dans le vestiaire.

Nick Suzuki portait le troisième « A », que l’on aurait aussi pu donner à Ben Chiarot, Jeff Petry ou Tyler Toffoli. Le donner à Suzuki plutôt qu’à Petry ou Chiarot était un choix, et non une obligation.

Hâte de voir si Petry, Chiarot et Toffoli porteront un « A » le 8 février prochain face aux Devils…

Puisqu’il est question de leadership, le fait d’avoir vu le CH se faire malmener de la sorte hier alors que ses six grands leaders étaient de la partie a de quoi nous inquiéter…

Puisque le chef d’un groupe est pratiquement toujours le plus grand leader de ce groupe, il y a matière à se demander si Dominique Ducharme est un assez grand leader pour mener le Canadien à bon port.

Avant le match, Kent Hughes a confié à La Presse que le leadership posait problème chez le Canadien. Il avait certes vu le peu de leadership exercé par Dominique Ducharme lors de l’entraînement de vendredi dernier

Et vous pouvez gager qu’il n’a pas été impressionné par ses leaders hier soir.

Les absents et les départs de Price, Weber, Edmundson, Perry et Staal ont vraiment fait mal à l’équipe. Ben Chiarot et Jeff Petry ne semblent pas prêts à prendre des coups pour le Canadien cette saison (dans le contexte actuel).

Tel que l’a rapporté Guillaume Lefrançois hier, Jeff Gorton a rappelé aux dépisteurs de l’équipe montréalaise qu’à New York, alors qu’il pilotait la reconstruction de l’équipe, il manquait de toughness pour bien protéger les jeunes. Pas mal sûr qu’il est conscient qu’il en manque actuellement à Montréal…

Kent Hughes, lui, a confié à Lefrançois qu’il était conscient qu’il manquait de leadership actuellement… et qu’il allait assurément être à la recherche de leadership, probablement dès l’été prochain. Notamment d’un centre top quatre d’expérience (qui ne s’appelle pas Christian Dvorak) pour montrer la voie à Nick Suzuki…

« Mark Recchi, même s’il était à la fin de sa carrière, il a vraiment eu un effet sur Patrice Bergeron et Brad Marchand à Boston. Même chose pour Dave Andreychuk. Quand il était à Tampa, il était vraiment en fin de carrière. Mais son leadership, son expérience, les leçons qu’il a passées à Brad Richards, à Vincent Lecavalier, même un peu à Martin St-Louis, ça les a aidés beaucoup et ils ont progressé. » – Kent Hughes à La Presse

La Presse a osé lier le nom de Patrice Bergeron, qui joue à Boston et qui était le client de Kent Hughes, pour venir épauler Nick Suzuki (dont Bergeron est l’idole). Pas sûr, mais bon…

On pourrait encore une fois lancer le nom de Kris Letang dans la discussion (à la ligne bleue).

Est-ce que les leaders actuels sont d’assez bons leaders chez le Canadien? Sans Price, Weber et Edmundson, la réponse est assurément non. Nos six plus grands leaders étaient en uniforme hier soir et on a vu ce que ça a donné…

Ils étaient tous à l’entraînement vendredi dernier et on a également vu ce que ça a donné…

Reste que de bons leaders capables d’aligner les minutes, ça ne court pas les rues, ça coûte cher et ça ne veut pas nécessairement venir jouer au Québec.

D’ici là, il faudra aussi s’assurer d’échanger les mauvais leaders actuellement dans le vestiaire. Ça aussi, ce ne sera pas évident en raison de leur lourd contrat…

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