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Justin Barron avoue que son séjour à Laval l’a (grandement) aidé

Les choses vont bien pour Justin Barron dernièrement.

Le défenseur a inscrit deux buts à ses trois derniers matchs. Mais, encore plus important : Barron commence à être à l’aise sur la patinoire et commence sincèrement à ressembler à un défenseur de la Ligue nationale.

Il prend confiance, et c’est ce qui est intéressant à voir chez un joueur de son âge. Parce que, vous savez autant que moi à quel point la confiance joue un grand rôle dans les succès d’un joueur de hockey.

On se rappelle qu’en début de saison, Barron avait été l’un des derniers joueurs à être retranché du camp d’entraînement du Canadien. Le nombre élevé de défenseurs à Montréal permettait au Canadien de l’envoyer à Laval afin qu’il poursuive son développement.

Il a connu un début difficile avec le Rocket (il a été blanchi à ses cinq premiers matchs de la saison), mais avait ensuite récolté 16 points à ses 20 dernières sorties avant son rappel.

Barron a avoué qu’il n’était pas nécessairement content d’être envoyé dans la Ligue américaine en début de saison, mais…

Au final, il se dit heureux de la tournure des événements puisqu’en ce moment, il profite de son apprentissage à Laval :

Je peux répondre sans hésitation que ça ne m’a pas fait mal de retourner à Laval. […] J’ai gagné en confiance. Je dirais que depuis Noël, j’ai fait un bond important. – Justin Barron

J’aime ça, voir des choses comme celles-là.

Barron n’a pas eu peur de dire que son séjour à Laval l’a aidé et cela nous fait comprendre qu’il faut parfois être patient avec certains espoirs.

On le dit souvent, qu’il faut être patient avec les jeunes… Et Barron en est une belle preuve.

Maintenant, l’important pour lui sera de garder la tête froide et de continuer à faire ce qu’il fait de bien. 

Barron est l’un des plus beaux espoirs du CH à la ligne bleue (avec Lane Hutson et Logan Mailloux) et il est en train de démontrer présentement qu’il peut faire partie de l’avenir.

Et avec la façon dont il se débrouille dernièrement, il a raison d’être fier de ce qu’il accomplit. S’il garde les choses simples…

Il pourrait devenir indispensable pour Martin St-Louis.

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