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John Sedgwick croit beaucoup aux statistiques avancées

Promu cet après-midi au poste de directeur général adjoint du Canadien de Montréal, John Sedgwick a rencontré la presse sportive en début de soirée. Quelques éléments ressortent de sa conférence de presse.

D’abord, sur sa vision du hockey : on lui a demandé à quelques reprises d’expliquer comment il pensait pouvoir moderniser l’organisation du CH. Tantôt en anglais, tantôt dans un français très compréhensible, le nouvel adjoint de Kent Hughes a insisté sur l’importance des statistiques avancées.

« Pour moderniser, il y a plusieurs éléments. Le développement, et investir davantage dans des manières objectives d’utiliser les statistiques avancées. Je suis quelqu’un qui n’aime pas trop le terme ‘analytics‘ parce que si tu le remplaçais par ‘information’, tu trouverais très peu de gens qui s’opposent aux ‘analytics‘ »

Certains journalistes présents avaient eu vent qu’un département de statistiques avancées devait être créé chez le Canadien. Qu’en est-il? « C’est en processus », assure Sedgwick.

Aimant travailler sous les ordres de Kent Hughes et Jeff Gorton depuis leurs arrivées respectives, celui qui est aussi avocat reconnaît qu’on lui donne une superbe opportunité de continuer à apprendre comme cadre en hockey. Il trouve aussi que ses deux patrons ont une mentalité similaire – et que c’est réconfortant.

Ce qui ressort du point de presse de cet homme nouvellement promu, c’est l’esprit d’équipe et la volonté d’être écouté sans le besoin d’empiéter et de sortir des limites de son rôle au sein de la franchise.

Veut-il devenir DG à part entière un jour? Ce serait agréable, il ne dirait pas non, mais ce n’est pas non plus nécessaire.

« Je n’ai jamais été de ceux qui ont un but final. Je connais quelqu’un que me disait ‘le jour où j’ai commencé à travailler dans le hockey, c’est le dernier jour où j’ai travaillé de ma vie. Je veux une longue et carrière remplie de succès, mais je ne pense pas que ça va me définir si je ne suis pas DG. Je veux juste être dans une position où mon opinion est écoutée et considérée. »

À son arrivée chez le CH, en avril 2013, Sedgwick était directeur des affaires légales. En presque neuf ans, il juge avoir développé un sens du hockey. « Maintenant je ne suis plus juste un avocat, je suis un hockey guy », ricane le natif de Toronto.

Questionné sur l’origine de son français, le DG adjoint a expliqué que ses parents étaient tous les deux anglophones, mais qu’ils l’avaient envoyé faire tout son primaire en français parce que pour eux, le bilinguisme était important.

Si John Sedgwick avoue en avoir perdu un peu au secondaire, il souligne qu’en vivant à Montréal, il a eu l’occasion de le pratiquer avec un tuteur, notamment.

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