En faisant le tour des journaux russes, cet après-midi, je suis tombé sur un titre assez surprenant.
En effet, à la une du site Sports.RU, on pouvait lire «Ковальчук бесполезен для сборной России: теряет шайбу, почти не борется». Ou si vous préférez, «Ilya Kovalchuk est inutile pour la Russie. Il perd la rondelle et ne se bat presque pas».
L’auteur, Yegor Paraskun, a ensuite procédé à une analyse en détails des lacunes du capitaine de l’équipe nationale, suggérant qu’il n’était pas digne du «C» sur son chandail. Avant que l’alignement de l’équipe ne soit révélé, de nombreux observateurs ne voulaient pas que Kovalchuk y apparaisse, jugeant qu’il n’avait jamais apporté quoique ce soit de positif à une équipe, et qu’il était de loin le joueur le plus inefficace sur la patinoire.
Jusqu’à présent, la Russie est invaincue : elle a toutefois été opposée à la Lettonie, la République Tchèque, la Suisse, l’Italie, l’Autriche et la Norvège. C’est une opposition assez facile.
Le nombre de revirements qu’il a provoqués depuis le début du tournoi est assez impressionnant et constitue une source d’inquiétude. On dit même qu’il ne comprend pas vraiment son rôle, alors que son déplacement sur la patinoire ne correspond pas aux exigences de son entraîneur.
Ses 5 points en 6 matchs sont donc décevants, dans les circonstances. Mais la principale déception provient de son style de jeu. Il désire utiliser son talent sans mettre d’effort, ce qui ne fonctionne plus, à 36 ans. Le vétéran refuse de jouer avec intensité et opte plutôt pour une non-chalance déconcertante.
« Il semblerait que Kovalchuk refuse de s’impliquer et de travailler, se fiant uniquement à ses instincts naturels. Il ne se bat pas et ne fait qu’imiter la pression, souvent en ne dérangeant pas du tout l’adversaire »
L’ailier gauche a déçu dans la LNH cette saison et s’est malheureusement attiré autant de critique sur la scène internationale.