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Il ne faut pas avoir peur de perdre Benn ou Alzner au ballottage

En ce moment, deux attaquants du Canadien se retrouvent en danger particulier. À l’aube du retour de Nicolas Deslauriers avec l’équipe, Nikita Scherbak et Jacob De La Rose se tiennent les fesses serrées, alors que les deux jeunes hommes risquent de se retrouver au ballottage en raison d’un surplus offensif marqué par un total de 16 hommes.

Par contre, certains ont peur, avec raison, de perdre l’un des deux aux mains d’une autre équipe.

Scherbak ne serait peut-être pas très populaire, si le prix à payer était un choix de deuxième tour. Mais gratuitement, il pourrait très bien être réclamé au ballottage par une équipe en quête de jeunesse infusée.

Brian Wilde croit qu’on ne devrait pas avoir peur d’envoyer un vétéran défenseur comme Jordie Benn ou Karl Alzner au ballottage au profit de Scherbak.

Un jeune attaquant devrait avoir priorité sur les vieux défenseurs, n’est-ce pas logique?

Brett Kulak pourrait remplir une chaise au sein de la brigade défensive du CH, tout en faisant mieux que Benn/Alzner.

Le seul problème réside dans le fait que peu importe si l’un des deux en venait à quitter le Tricolore, le surplus d’attaquant est assez intense et devra être réglé avant longtemps. Aucune équipe ne peut fonctionner correctement avec assez d’attaquants pour former cinq trios.

Si par exemple De La Rose et Benn étaient cédés à Laval, le Canadien compterait sur 15 attaquants, 6 défenseurs et deux gardiens. Habituellement, une équipe se garde un minimum de 7 défenseurs en haut, en cas d’urgence.

Des maux de tête sont en vue, pour Marc Bergevin. On se demande de plus en plus si une transaction est essentielle, dans ce cas-ci.

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