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Igor Shesterkin est loin de jouer comme il jouait lors de la dernière saison

L’an dernier, les Rangers ont quelque peu surpris la planète hockey en terminant la saison avec un dossier de 52 victoires, 24 revers et 6 défaites en temps supplémentaire. Leurs succès s’expliquaient notamment par le brio d’Igor Shesterkin devant le filet, alors que le Russe a connu (de loin) sa meilleure campagne en carrière jusqu’à maintenant en 21-22.

Le cerbère a notamment remporté le trophée Vézina, remis au meilleur gardien de la ligue, et a présenté des statistiques tout simplement exceptionnelles. Son taux d’efficacité de .935 et sa moyenne de buts alloués de 2.07 en sont une belle preuve.

Mais là, ça ne se passe pas comme prévu cette saison pour le Russe et pour les Blue Shirts. Le club se retrouve tout juste au dessus de la barre de ,500, alors qu’il présente une fiche de 10-9-4 après avoir disputé 23 matchs.

Et, Shesterkin ne joue pas de la façon dont il jouait l’an dernier. Au quart de la saison, le gardien cumule une moyenne de buts alloués de 2.58 et son taux d’efficacité s’élève à .913. Il sait qu’il en a plus à offrir :

Je me sens tellement mal, je joue mal et je suis déçu. Sur chaque but concédé, c’était un jeu facile pour moi. Ce sont des tirs à bloquer. Si notre équipe veut gagner, je dois mieux faire. – Igor Shesterkin

Les chiffres qu’il affiche ne sont pas catastrophiques, mais ils sont loin d’être aussi reluisants que ceux de la dernière saison. Or, il n’est pas le seul à blâmer malgré le fait que le principal intéressé semble se mettre une tonne de pression sur les épaules.

L’entraîneur-chef de la formation, Gérard Gallant, est plutôt venu à la défense de son protégé en affirmant que « tout le monde constitue le problème ». Ils parlent des joueurs, mais également des entraîneurs.

Si j’avais à commenter la situation, je dirais qu’il est beaucoup trop tôt encore pour peser sur le bouton d’alarme à NY. Les Rangers ont tout un club (autant offensivement que défensivement) et s’il y a une équipe qui est capable de renverser la vapeur, c’est bien elle.

Je ne suis aucunement inquiet pour la formation new-yorkaise, ceci dit. Ils ont le talent nécessaire afin de se remettre sur la bonne voie et j’estime que ce n’est qu’une question de temps avant qu’on voit ce scénario-là se produire.

D’ici là, les joueurs doivent trouver un moyen de calmer la tempête. 

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