Hockey Canada : Yvon Pedneault soulève le nom de Roberto Luongo comme président du C.A.

En ce moment, ça ne va pas exactement bien chez Hockey Canada. Avec les scandales qui ne cessent de retenir toute l’attention présentement, on ne parle pas de la fédération pour les bonnes raisons.

Et même si le président du conseil d’administration (Michael Brind’Amour) vient de remettre sa démission, ça va prendre plus que ça pour remettre le programme sur la bonne voie.

Après tout, il n’était pas le seul à avoir les mains dans le day to day chez Hockey Canda. Ça va prendre plus qu’un changement pour faire bouger les choses, n’est-ce pas?

Bref. Tout ça pour dire que le changement à la présidence devra s’effectuer et des noms commencent à circuler. Qui sera donc choisi?

Yvon Pedneault, dans sa chronique du jour dans le Journal de Montréal, a affirmé avoir eu des discussions avec certaines personnes qui lui ont mentionné que si Ken Dryden avait eu quelques années de moins, il aurait pu être un candidat intéressant.

Mais sinon, il s’est fait questionner sur la candidature de Roberto Luongo… et il ne déteste pas l’idée.

Luongo, qui est pressenti pour être un jour un DG dans la LNH (il était sur la liste du Canadien), a déjà travaillé pour Hockey Canada et il a déjà été le gardien de son pays. Il a de l’expérience en gestion et il est impliqué dans sa communauté.

La question que je me pose, c’est cependant de savoir si ça l’intéresse. Après tout, il est bien installé en Floride présentement et s’il veut vraiment devenir un DG un jour, aller sur le conseil d’administration d’un Hockey Canada en tourmente n’aidera pas forcément sa cause.

Je ne sais donc pas si c’est vraiment un défi qui l’emballerait vraiment, mais de voir son nom circuler et être discuté pour aider à redorer l’image de Hockey Canada doit être flatteur.

Parce que oui, présentement, tout ce qui touche à Hockey Canada a des airs de chantier. Prenons exemple sur la vente de billets du Championnat mondial junior qui est affectée par le fait que ça se passe en été, certes, mais aussi par le scandale.

Il reste de bons billets pour des matchs du Canada et même pour la finale du tournoi. Ce n’est pas normal et les experts s’entendent pour dire que ce n’est pas attribuable qu’au timing du tournoi en tant que tel, mais bien au scandale.

Je ne sais pas qui voudra prendre les commandes de ce gros bateau-là, sincèrement.

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