Mon collègue Éric Martel vous a partagé de façon très brève, il y a un peu plus de deux heures, la réponse de Geoff Molson quant aux commentaires d’Andrei Markov, qui a confié avoir été victime de manque de respect de la part du Canadien.
Le propriétaire du Canadien a défendu son équipe et affirmé que le défenseur avait toujours été bien traité à Montréal, et que le Tricolore était une organisation qui traite toujours ses joueurs de la bonne façon.
Le propriétaire du #Canadien Geoff Molson réagit aux commentaires d’Andrei Markov au collègue @JBernierJDM. pic.twitter.com/J4G6NZ5xAf
— Louis Jean (@LouisJean_TVA) December 8, 2017
À vous de juger de l’intégrité de cette dernière affirmation…
Bref. Une réponse professionnelle comme n’importe quel propriétaire aurait fait. Les critiques viennent avec ce genre de rectification, par contre, alors que de nombreux internautes ont ramassé l’homme d’affaires en réponse à ce tweet.
Mais Renaud Lavoie a aussi décidé de répliquer aux commentaires de Markov, pendant son émission, défendant le Canadien dans ce dossier. Il a ramené un très vieux dossier pour prouver que le #79 ne raconte que des sottises.
«Les négociations au début des années 2010. Geoff Molson était là. Dans la saison 2010-2011, c’est la dernière du contrat d’Andrei Markov et il ne joue que sept matchs. Blessé à un genou. Qu’est-ce que les Canadiens et Geoff Molson ont fait? Ils lui ont donné un contrat de trois saisons et 5,75 millions par année, sachant qu’il était blessé et la première année de son contrat, il n’a joué que treize matchs.»
C’est vrai que d’offrir autant d’argent à un joueur blessé est un acte de reconnaissance et une preuve de respect assez flagrante. L’argument est fait de béton, mais est-ce qu’une négociation de contrat positive en 2010 veut nécessairement dire qu’une situation similaire s’étant produite 7 ans plus tard n’a pas tourné au vinaigre?
Non.
Encore une fois, à l’entour des dossiers d’Andrei Markov et Alexander Radulov, c’est extrêmement embrouillé, et on ne sait pas qui croire. J’ai l’impression qu’on ne le saura jamais, à voir tous les propos contradictoires qui circulent…
«38 ans. Andrei Markov n’était plus rapide. Fin de saison très difficile l’année d’avant. On t’offre un contrat d’à peu près trois millions ou trois millions et demi de base et on te donne des bonis, 1,5 à 2 millions en fonction des performances. Moi, je ne trouve pas que c’est un manque de respect si je reçois une telle offre. Et qu’il n’y a personne d’autre qui cogne à la porte parce qu’ils sont intéressés à tes services. Lui, il voulait deux ans. Le Canadien a dit non, ça va être un an, Andrei, et ça va ressembler beaucoup beaucoup à ce qu’on t’offre présentement. Moi, je trouve ça incroyable qu’il ait dit non à cette offre-là. Ça me dépasse qu’il ait dit non.»
Des divergences d’opinions ont été observées au courant des négociations. Ça, ce n’est rien de nouveau. Ce qu’on se demande, c’est si le Canadien a fait preuve d’un certain manque de respect de la façon qu’ils ont géré la situation.
Plusieurs voient ce dossier d’un oeil plus malsain, en se demandant si le Canadien avait dans l’idée de ne pas renouveler son contrat et que l’équipe s’est arrangée pour que ça paraisse dans les négociations.
Qui sait, honnêtement…