La réputation de Patrick Roy n’est plus à faire. Gardien vedette dans la LNH pendant près de 20 ans et entraîneur avec les Remparts de Québec et l’Avalanche du Colorado, Casseau a toujours été un personnage extrêmement coloré. Les anecdotes se multiplient sur le personnage. N’importe qui ayant été sur son passage a au moins une histoire à raconter.
Justement, Anthony Martineau de TVA Sports a eu l’excellente idée d’entrer en contact avec plusieurs joueurs qui ont évolué sous les ordres de Roy au cours de leur carrière. Ils en avaient tous beaucoup à dire sur cet entraîneur qui les a marqués de la bonne façon.
L’une d’entre elles a particulièrement attiré mon attention.
On se déplace à l’hiver 2010. Les Remparts, dirigés par l’ancien gardien, traversent une séquence difficile. Patrick décide de changer les idées de ses troupiers en organisant un tournoi à 3 contre 3 entre les joueurs.
Lui et Martin Laperrière, entraîneur-adjoint de l’équipe, se joignent à Alexandre Néron, un joueur des Remparts, pour former une équipe qui compétitionnera dans le tournoi.
DOSSIER SPÉCIAL | Si vous doutiez encore de la soif de victoire de Patrick Roy, voici neuf anecdotes racontées par certains de ses anciens joueurs qui risquent de vous faire tomber en bas de votre chaise!😱🤯 https://t.co/NKJLtC9iDw
— TVASports (@TVASports) January 1, 2021
Le groupe connaît énormément et se qualifie pour la grande finale du tournoi. Jouant sans équipement, Roy se positionne devant le filet en situation de mort subite (le prochain but l’emporte). Il ordonne alors à Néron de décocher un boulet vers le filet.
Hésitant un peu au début en raison du manque de protection de son coach, le jeune finit par exécuter la commande de Roy, qui reçoit le plomb directement sur une cheville…
La rondelle, elle, a terminé son chemin dans le filet, offrant la victoire au groupe de Roy.
Danick Paquette, qui jouait pour les Remparts à l’époque, se rappelle que Patrick avait célébré comme s’il avait remporté la Coupe Stanley et il avait crié à l’équipe que c’était comme ça qu’on gagnait des matchs de hockey.