Au lancement de la dernière saison, Mike Reilly avait assez bien fait au camp d’entrainement pour mériter un poste régulier sur l’unité défensive du Canadien, jouant régulièrement plus de 20 minutes par soir.
Il a démontré des flashs prometteurs, mais plus la campagne avançait, plus il a eu à sauter son tour. Finalement, il a été mis de côté lors de 17 des 18 derniers matchs de l’équipe, en pleine course aux séries.
Il est parti en vacances avec une récolte de 3 buts et 11 points en 57 parties.
Il a paraphé son entente de deux ans en juin et il est vu, en ce moment, comme le 7e défenseur de l’équipe. Sur le flanc gauche, il est derrière Mete, Kulak et Chiarot dans la hiérarchie.
Non, je ne peux/veux pas tenir compte de Alzner.
Bref, le défenseur américain a retenu les leçons nécessaires de sa dernière campagne et il s’entraine avec acharnement pour apporter sa contribution aux succès du Tricolore, particulièrement à l’attaque.
.@mreilly93: « Je dois être confiant et me dire que j’ai un bon tir que je dois l’utiliser. »
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— Canadiens Montréal (@CanadiensMTL) 13 juillet 2019
Il est vrai que c’est sur cet aspect du jeu que Reilly peut amener son grain de sel. Il a un bon coup de patin, il est bon pour transporter la rondelle et il a une bonne vision du jeu à l’attaque. S’il peut transposer le tout en points, ça ferait une énorme différence pour le CH, d’autant plus qu’il n’est pas un stud pour défendre son territoire.
En carrière, en 160 rencontres, il a accumulé une moyenne de 0,23 points par match. Sur une période similaire, c’est légèrement en-deçà de la moyenne de Jeff Petry, qui avait amassé une moyenne de 0,27 points à ses trois premières années (156 matchs).
Si Reilly réussit à imiter son vétéran coéquipier, qui a débloqué offensivement depuis deux ans, Marc Bergevin pourra se féliciter d’avoir été patient avec le défenseur, qu’il a acquis pour une bouchée de pain au printemps 2018. Et ça fera oublier qu’il n’a pas été en mesure de mettre la main sur un défenseur pour contribuer à l’avantage numérique.
Bref, c’est le bon moment pour Mike Reilly de trouver sa touche offensive pour demeurer longtemps dans la LNH. C’est à lui de confondre les (nombreux) sceptiques… dont je fais partie!