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Karl Alzner parle comme un gars qui souhaite se faire racheter

Imaginez un seul instant être dans la peau de Karl Alzner. Après voir signé un contrat de cinq ans lui assurant une stabilité financière pendant de nombreuses années, il n’a pas du tout répondu aux attentes. À quel point? Au point où le CH préfère le payer à jouer à Laval, et ce, depuis un peu moins de deux ans.

Malgré tout, l’ultime joueur d’équipe est là pour ses jeunes coéquipiers. Il garde le sourire, leur transmet sa passion et travaille fort tous les jours.

Une fois devant les journalistes, il concède qu’il ne s’agit pas de la manière dont il envisageait les choses, mais il ne se décourage pas. Il souhaite revenir dans la LNH, mais comprend la réalité de son contrat.

Bref, l’ultime bon jack.

Cependant, on ne peut pas le blâmer de vouloir avoir un nouveau départ… non seulement parce que c’est ce que tout le monde souhaite, mais aussi parce qu’il le mérite amplement.

Au cours de la dernière saison, il a eu des discussions avec la direction du Canadien par rapport à un nouveau départ, que ce soit via une transaction ou un rachat. Il affirme être sur la même longueur d’onde que ses patrons à ce niveau-là puisque personne ne veut étirer la situation pour rien.

Voilà pourquoi il ne faut pas crier au meurtre quand on l’entend dire qu’il aimerait être racheté.

Oh oui, absolument, c’est [obtenir un nouveau départ] définitivement sur la liste des choses qui pourraient arriver. Personne ne veut vraiment se faire racheter, mais pour moi, ce serait une des meilleures situations possible. Si je pouvais me faire échanger, ce serait bien d’avoir un contrat en poche et d’avoir l’occasion d’avoir un nouveau départ. Ce serait formidable. – Alzner

Racheter le contrat d’Alzner dans un an serait beaucoup plus avantageux… et le CH n’aura pas de gros dilemme financier en vue de la prochaine saison (c’est dans un an que le premier trio et que Jeff Petry, notamment, seront libres). Est-ce que le CH pourrait attendre un an?

Si oui, ce serait dommage pour Alzner, qui pourrait vraiment se décourager à force de jouer à Laval.

Pour lire le reste des états d’âme du défenseur du CH, je vous invite à lire le texte d’Arpon Basu.

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