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Jeff Petry n’a pas patiné depuis trois mois

Jeff Petry ne s’est pas fait prier pour quitter la région montréalaise lorsque la LNH a suspendu ses activités. Il a amené sa femme et ses enfants dans la région de Detroit, là où il possède une (superbe) maison. On peut le comprendre. Quand un événement important de la sorte se produit, tu aimes bien être chez toi… surtout quand ça chauffe où tu te trouves et que les contraintes sont énormes. #Québec

Mais Jeff Petry devra se faire prier pour revenir au Québec. J’exagère un peu, mais il est bien au Michigan présentement, il s’entraîne, il se prépare à chausser les patins à nouveau et son grand boss l’encourage à venir à Montréal le plus tard possible. Pourquoi se presserait-il?

Avec la quarantaine stricte de 14 jours toujours obligatoire pour toute personne qui rentre au Canada right now – mais qui pourrait s’assouplir sous peu -, on peut comprendre le #26 de vouloir rester au sud de la frontière. Bad luck par contre : il aurait pu avoir accès aux installations des Red Wings, mais ceux-ci ne participeront pas au tournoi éliminatoire qui reprendra sous peu.

Petry se dit excité quant à l’idée de ce tournoi lui donnant une (petite) chance de remporter la Coupe Stanley. Mais on peut aussi ressentir un peu sa déception de ne pas pouvoir chiller comme il l’avait prévu durant l’été. Surtout qu’il risque de revenir pour quelques matchs seulement.

« Il y a trois mois, on se préparait à jouer les 10 derniers matchs de notre saison et à tomber en vacances. Évidemment, toute cette situation n’est pas quelque chose que nous avions prévue, mais l’opportunité est là et tout le monde est excité. » – Jeff Petry

On s’entend que Petry, un homme très intelligent, est probablement conscient des faibles chances de son équipe cet été. Il sait qu’il retournera fort probablement en action pour rien au final. Et puisqu’il se trouve dans la région de Detroit, il sait que certaines équipes ne joueront pas un seul match, mais que leurs joueurs bénéficieront quand même de ce sauvetage d’une partie de leur salaire.

Il ne l’a pas dit haut et fort, mais it is what it is.

Attention. Je ne dis pas que Jeff Petry n’a pas le cœur à la bonne place. Je dis juste qu’être un joueur du CH doit être moins excitant qu’être un joueur des Bruins, des Blues ou des Capitals présentement. That’s it.

Petry espère que le CH saura surprendre, répétant le mantra de son DG : En séries, tout peut arriver.

Il a aussi reconnu que jouer devant des gradins vides sera différent, mais il ne croit pas que ça va changer grand chose pour les joueurs. Peut-être plus pour les partisans?

Tout comme Ben Chiarot, Jeff Petry n’a pas chaussé les patins depuis la mi-mars. Par contre, il ne sait pas quand il pourra recommencer à patiner encore, lui. Il a tendu des perches à quelques organisations scolaires afin de voir où ils en sont avec la réouverture de leur patinoire, mais il attend toujours une réponse claire. On s’entend qu’il s’agit ici de tout un inconvénient par rapport aux Penguins qui sont plus d’une dizaine à pratiquer depuis mardi (à distance les uns des autres, mais bon) à Pittsburgh.

Rentrer au Québec aurait tellement de sens pour un gars comme Petry, mais la quarantaine obligatoire change tout. Est-ce que Justin Trudeau va lâcher un peu de lest au cours des prochaines heures? Plusieurs l’espèrent.

À noter que Petry s’est entraîné avec sa copine (pilates) en plus de soulever des poids durant les trois derniers mois. Fera-t-il partie des joueurs top shape ou de ceux qui auront pris du retard au retour?

Ah oui… Petry a rappelé que ça allait être difficile pour un joueur de passer deux – trois mois loin de sa famille. Par contre, le CH a de bonnes chances d’être éliminé rapidement… ça risque donc de ne pas durer plus que quelques semaines pour ses joueurs.

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