Guy Boucher est succulent. On ne le dira jamais assez. Ses passages sur le podcast On jase, guidé par Martin Lemay, sont tout simplement remarquables. Boucher n’est pas habitué de recevoir une vague d’amour dans ce domaine, donc on lui démontre que ça se peut. Lors de son dernier segment, il a présenté Sidney Crosby sous un autre angle, soit celui qui l’a côtoyé pendant deux ans chez l’Océanic de Rimouski.
L’ancien entraîneur des Sénateurs a indiqué que Sidney Crosby peut paraître froid, tout en précisant que c’était un gars de coeur. Selon Boucher, à 16 ans, il avait des allures d’un homme de 30 ans. Il (Boucher) n’avait jamais vu cela.
Les gens pensent que Sid est devenu Sid parce qu’il est né avec un super talent. Sid n’a pas d’été depuis l’âge de 9 ans. Aucune journée de congé. Lorsque j’étais avec l’Océanic, on l’a forcé à prendre congé et il a caché ses patins dans son sac pour les amener chez eux et revenir se faire débarrer la porte par le gars de la zamboni. – Boucher
Du travail. Du dévouement. Il voulait être le meilleur et rien ne l’arrêtait. On le surnomme Monsieur sacrifice.
Ce n’est pas tout, Crosby n’est jamais sorti pendant les deux ans de Boucher à Rimouski. Il ne buvait jamais, son désert était du yogourt avec des raisins et il n’a jamais pris de Coca Cola. Certains disent qu’il ne vit pas, qu’il n’a pas de vie! Mais c’était ça sa vie! C’est ça sa vie! Il voulait être le meilleur. Point. Sa détermination, son dévouement, ses sacrifices dépassent de loin ce que Boucher a vu chez un joueur de hockey.
Toujours au niveau junior, avant les séries éliminatoires, lors de l’une de ses années à Rimouski, plein de gens attendaient dehors pour acheter des billets en vue du bal printanier. Donc, Crosby s’est levé, il est parti au Tim Hortons et il est revenu avec des beignes et du café pour ces gens-là. Ça, ce n’est qu’un exemple, toujours selon Boucher.
Sid the Kid, c’est un phénomène unique!