Filip Mesar réfute le fait d’être un mauvais coéquipier avec les jeunes

Quand les Canadiens ont sélectionné Filip Mesar avec leur deuxième choix de première ronde en 2022, ils l’ont tout de suite envoyé jouer dans la OHL avec les Rangers de Kitchener.

Sa première saison a été bonne, avec une récolte de 51 points en 52 matchs. Il a augmenté sa production en 2023-24 avec 52 points en 45 matchs, mais ce n’était pas une amélioration convaincante.

En juin, il avait expliqué lors d’une entrevue avec un média slovaque qu’il sentait que ses coéquipiers étaient parfois en retard sur son jeu et que ça pouvait expliquer sa saison difficile.

Il a donc paru comme un joueur qui ne pense qu’à lui et qui n’hésite pas à blâmer ses coéquipiers pour son propre travail.

Le Slovaque a toutefois essayé de se racheter récemment lors d’une entrevue avec le journaliste slovaque Tomas Prokop de Dennik Sports.

Dans cette entrevue, il a expliqué que les gens qui le connaissent savent qu’il n’est pas un joueur hypocrite. Il s’est même défendu en disant qu’il est un des premiers à aider ses plus jeunes coéquipiers quand ils ont besoin d’aide.

Mesar a dit comprendre ce que c’est que de jouer avec des joueurs plus vieux, lui qui en a fait l’expérience pendant son parcours en Slovaquie.

On espère sincèrement que c’est ce genre de joueur qui va se présenter au prochain camp d’entraînement du Canadien. Il sera évidemment un des plus jeune, mais il doit être capable de respecter ses coéquipiers, qu’ils soient jeunes ou vieux.

Parlant de ce camp, il a aussi avoué dans cette entrevue qu’il était déçu de ne pas avoir réussi à percer l’alignement du Rocket de Laval lors de ses deux derniers camps avec le Canadien.

Cette saison, il devrait avoir sa première chance avec Laval, puisque ce serait surprenant que le Canadien le renvoie dans la OHL à 20 ans.

Les membres de l’équipe de développement du Canadien ne lui ont pas demandé de venir au camp de développement cette saison pour qu’il puisse se concentrer sur son entraînement pendant l’été.

On a bien hâte de voir de quoi Mesar, qui ne croit pas à la rumeur l’envoyant à Winnipeg, aura l’air cette année au camp d’entraînement du CH.

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