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Filip Mesar et ses mains magiques s’amusent au camp du Rocket

Dans les derniers jours, Filip Mesar a été retranché au camp du Canadien de Montréal. Le choix de première ronde de l’équipe au dernier repêchage s’est donc dirigé vers Laval, où il participe actuellement au camp du Rocket.

Le CH avait également l’option de l’envoyer à Kitchener, dans la OHL, puisque ses droits appartiennent aux Rangers. Mais, on voulait lui donner la chance de démontrer ce qu’il avait dans le ventre à Laval avant de prendre la décision de le retourner dans les rangs juniors.

Le principal intéressé, lui, veut jouer à Laval. Il estime qu’il serait préférable pour son développement de jouer dès cette saison dans la Ligue américaine, après avoir évolué avec des hommes en première division slovaque lors des deux dernières années.

Mais, rien n’est joué pour l’instant dans son cas.

Jean-François Houle, entraîneur-chef du Rocket, a confié aux médias ce matin que si Mesar allait bel et bien demeurer avec le club, c’est parce qu’il aura la chance d’obtenir beaucoup de temps de jeu.

On veut qu’il touche la rondelle le plus souvent possible pour aider son développement, lui qui se décrit comme un joueur polyvalent qui aime avoir le contrôle du disque.

On s’entend sur une chose : si le jeune commence à Laval et qu’il est muté sur un troisième ou un quatrième trio, son développement va en manger un coup.

Si le jeune est envoyé à Kitchener et qu’il domine la OHL cette année, son développement risque d’en manger un coup… Mais un bon coup.

C’est ça, le dilemme présentement.

Or, pendant ce temps, rien n’empêche Mesar de s’amuser au camp du Rocket… et c’est exactement ce qu’il semble faire.

Ce matin à l’entraînement, Mesar a sorti ses mains du dimanche et y est allé d’une feinte dont on ne voit pas trop souvent. Ça me fait grandement penser au but semblable qu’avait inscrit Pavel Datsyuk il y a quelques années.

On le sait, que Filip Mesar a des mains. Ce n’est pas pour rien qu’un recruteur du club a affirmé au début du mois de septembre qu’il avait des habiletés à la Alex Kovalev.

Ai-je besoin de vous rappeler cette séquence lors d’un match contre les Leafs, où il avait complètement déculotté le défenseur avant de se créer une chance de marquer? 

Maintenant, on ne peut qu’attendre pour voir quelles seront les décisions prises à son endroit. Il sait ce qu’il a à faire pour se dénicher un poste avec le Rocket et c’est à lui de jouer.

Et, si jamais il reste à Laval (où il devrait jouer comme centre)… Pourquoi ne pas le jumeler à son grand chum, Juraj Slafkovsky, si jamais ce dernier commence la saison avec le Rocket?

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