Être un partisan des Sénateurs d’Ottawa a été très difficile durant les derniers mois. Je lève mon chapeau à ceux et celles qui le sont toujours aujourd’hui.
Il y a eu l’épisode de la femme d’Erik Karlsson vs la femme de Mike Hoffman…
Le départ de Hoffman…
Celui de Karlsson…
L’annonce d’une reconstruction…
Les panneaux #MelnykOut un peu partout dans la ville…
Les piètres performances sur la patinoire…
Les estrades dégarnies…
La vidéo malaisante entre Matt Borowiecki et son propriétaire…
Le Uber-gate avec Matt Duchene et Chris Wideman…
Le reporter d’expérience qui a été banni du vol de l’équipe parce que son journal avait servi à propager la vidéo du Uber-gate…
Le flop du projet des plaines LeBreton et les poursuites de plus d’un milliard $ qui s’en sont suivies…
Les robots pro-Melnyk sur Twitter…
Les menaces de déménagement lancées par Melnyk lors du match du Centenaire de la LNH…
Les départs de Matt Duchene, Mark Stone et Ryan Dzingel…
Le congédiement de Guy Boucher…
Bref, il s’en est passé des choses alentour des Sénateurs au cours des derniers mois.
Et semble-t-il que ce n’était pas assez au goût du propriétaire Eugene Melnyk. Ce dernier a récidivé ce matin.
1. En entrevue sur les ondes de Sportsnet 590, Melnyk s’est attaqué aux faux fans de l’équipe. Plutôt que de se regarder dans le miroir en tant que proprio et organisation, il a plutôt préféré jeter une part de responsabilités sur les mauvais fans de l’équipe. Comme si tout ce bordel était de leur faute…
Melnyk a demandé (encore) aux partisans d’être patients… Mais les Sens ont terminé au 30e de la LNH la saison dernière et ils occupent le dernier rang présentement. De plus, rien n’indique que c’est sur le point de changer… Surtout que le tout premier choix de l’équipe appartient à l’Avalanche (et que Matt Duchene a déjà quitté Ottawa).
2. Melnyk a insulté Ian Mendes, le reporter le plus respecté alentour de l’équipe… Et l’un des meilleurs de tout le circuit Bettman.
So Eugene Melnyk just called me “bush league” on the air. So there’s that….
— Ian Mendes (@ian_mendes) March 22, 2019
"I don't like the tactics of some of your colleges, and I won't talk to them anymore." – Eugene Melnyk talking about the Ottawa media.
— Michaela Schreiter (@Schreids) March 22, 2019
Ça n’a pas pris de temps pour que TSN, l’employeur de Mendes, le back publiquement. #Cool
For balanced and thorough coverage of the Senators, you can listen to Ian Mendes on Ottawa’s @TSN1200 and read his columns on https://t.co/BQGeAnElqf.
You can also follow him on Twitter at @ian_mendes. https://t.co/HUNUF9d3DF #TSNHockey
— TSN Hockey (@TSNHockey) March 22, 2019
Ian Mendes a fait preuve de beaucoup de classe ce matin avec ce tweet. C’est tout en son honneur.
I’m going have one final tweet today. When my daughter had brain surgery two years ago, we received this surprise package @CHEOhospital.
I will always continue to try and see the best in people — even when we have a professional disagreement. pic.twitter.com/0GWj8CbZuV
— Ian Mendes (@ian_mendes) March 22, 2019
3. Melnyk a aussi attaqué (et menacé?) le maire de la Ville.
"He is so lucky I keep my mouth shut, he should keep his… I would be careful if I was him…" @Eugene Melnyk on @JimWatsonOttawa saying he was frustrated dealing with the Senators owner on Lebreton Flats file @billcarrolltalk @CFRAOttawa
— Matt Harris (@mattfharris) March 22, 2019
4. Comme si ce n’était pas assez, Melnyk s’est moqué des Maple Leafs… Qui ont pourtant 37 points de plus que les Sénateurs (et de bons joueurs qui attirent les foules). Il me semble que je me serais gardé une petite gêne…
Melnyk recap:
-Insults most respected reporter in Ottawa
-Goes after the mayor with a thinly-veiled threat
-Laughs at 6th-place Leafs while owning worst team in the league.Just another day in paradise for Sens fans.
— Marc Dumont (@MarcPDumont) March 22, 2019
Il va falloir écrire un livre (d’horreur) sur cette saison 2018-19 des Sénateurs. Ça aurait plus de chances de se vendre qu’un billet pour l’un des derniers matchs de la saison à Kanata…
Et d’ici là, il faudrait penser à museler Eugene Melnyk. Il fait fuir les quelques partisans qui aiment encore leur équipe…
Il réussit à faire passer l’organisation des Oilers pour une organisation normale, t’sais veux dire.