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Échanger Shea Weber sera plus difficile qu’on ne le pense

Depuis quelques jours, le bruit court par rapport au fait que les Coyotes de l’Arizona et le Canadien seraient en négociations afin de voir si une transaction impliquant Jonathan Drouin pourrait être possible.

Ce n’est visiblement pas seulement ce que Mathias Brunet avance puisque les gars de The Athletic (Marc-Antoine Godin et Arpon Basu) viennent d’en ajouter, affirmant que selon ce qu’ils entendent, le CH pourrait avoir plus de chance en tentant d’envoyer Jonathan Drouin ou même Mike Hoffman à Tempe qu’en essayant de leur envoyer le contrat du capitaine Shea Weber.

Le fait de voir Mike Hoffman me trouble un peu. Les Coyotes veulent-ils vraiment aller chercher le contrat de l’attaquant #68 du Canadien, à qui il reste deux ans et 4.5 M$ par année?

Après tout, même en retenant du salaire, il n’a pas un gros rapport qualité/prix, non? Rappelons que l’Arizona a un budget serré…

Mais ce qui m’intéresse, dans tout ça, c’est l’information voulant que le contrat de Shea Weber serait moins facile à échanger que ce que l’on avait prévu et assumé depuis des mois déjà.

Mais pourquoi? Après tout, Kent Hughes a toujours laissé sous-entendre que le défenseur allait quitter et c’est le sentiment qui court dans la LNH.

Pour que les gars disent que le marché n’est pas favorable à une transaction comptable impliquant le contrat du défenseur, ça veut dire que les Coyotes n’auraient pas avantage à le faire.

C’est le fait qu’il reste quatre ans au contrat du capitaine qui met des bâtons dans les roues du projet. Dans quatre ans, les équipes qui sont intéressées à mettre la main sur Weber dès maintenant vont peut-être le regretter… et les boys de The Athletic ont bien résumé le tout dans la phrase suivante :

Cela devient beaucoup moins intéressant d’aller chercher un contrat en sachant d’avance qu’on voudra s’en départir plus tard. – Marc-Antoine Godin et Arpon Basu

En ce moment, les Coyotes semblent plus orientés vers l’idée d’aller chercher des vilains contrats pour des joueurs qui peuvent jouer et non pas pour un Shea Weber donc la carrière est officieusement terminée, comme tout le monde le sait, en raison de ses nombreuses blessures.

Est-ce que la situation pourrait changer dans un an? Après tout, dans un an, les Coyotes auront un an derrière la cravate dans un aréna de la NCAA et il restera seulement trois ans au contrat qui lie présentement le Canadien à Weber.

Rappelons qu’en 2022-2023, il touchera réellement trois millions de dollars, mais qu’il ne gagnera qu’un seul million de dollars par année de 2023 à 2026 pour un cap hit d’environ 7.8 M$. Cela pourrait jouer un rôle selon le plan à long terme des Coyotes à ce moment-là, et ce, même si la liste des blessés à long terme est une option.

Mais évidemment, le but du Canadien sera d’échanger Weber avant ça pour ne pas potentiellement avoir Weber et Carey Price en même temps sur le payroll. Rappelons que l’été, il n’y a pas de liste des blessés à long terme, mais que le plafond salarial peut être dépassé de 10 %.

Est-ce qu’un autre club voudra aller chercher Weber? Je ne suis pas certain parce que le contrat semble vraiment construit sur mesure pour les Coyotes seulement. Après tout, même si (par exemple) Ottawa voulait son contrat en 2022, ça ne veut pas dire, comme l’ont dit les gars de The Athletic, qu’ils le voudront jusqu’en 2026…

Le dossier semble vraiment compliqué et la LTIR deviendra de plus en plus un gros casse-tête pour Kent Hughes, Jeff Gorton et John Sedgwick, qui est en charge de la masse salariale à Montréal.

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