Les Blackhawks commencent à couler, et la blessure de Corey Crawford n’aide en rien les choses. Stan Bowman ne reconstruira certainement pas l’équipe en l’espace d’une saison, puisque Jonathan Toews et Patrick Kane seraient impossibles à échanger, mais une restructure s’impose et met certains autres joueurs en danger de devoir quitter.
L’un d’eux est Duncan Keith. La rumeur commence à courir que ce dernier est abattu par la saison que connaissent les Blackhawks et que ces derniers seraient prêts à le laisser partir à la date limite des transactions.
Oui, le défenseur se fait vieux. À 34 ans, ses plus belles années sont derrière lui. Comme vous savez, par contre, les Maple Leafs ont besoin d’aide chez les défenseurs.
Steve Simmons s’est donc demandé s’il ne serait pas l’acquisition parfaite pour l’équipe torontoise. Mais après avoir analysé la composition de leur corps défensif, je ne comprends pas trop la logique derrière la théorie.
Pour l’instant, les médias traditionnels de Chicago n’ont pas repris l’information ou indiqué quoi que ce soit de différent… Sauf John Jaeckl, du blogue indépendant The Rink.
Hawk trade deadline sweeps: keep hearing Keith as most likely to be moved by 3/1.
— John Jaeckel (@jaeckel) December 24, 2018
Si la solution est évoquée dans la Ville Reine, il est logique qu’elle l’ait aussi été à Montréal, surtout vu le manque de défenseurs du côté gauche. Marc-Olivier Beaudoin a d’ailleurs proposé ce scénario à ses abonnés, qui n’ont pas nécessairement adoré.
Est-ce que Marc Bergevin sera intéressé à ajouter un vétéran comme Duncan Keith à la date limite des transactions? Vieillissant et lourd contrat mais un « upgrade » certain du côté gauche de la défensive. À bas prix? Peut-être! #CH #Habs #Canadiens https://t.co/wp2b1i7InM
— Marc-Olivier Beaudoin (@MOBeaudoin1) December 24, 2018
Dans les faits, réunir la première paire d’Équipe Canada en 2010 peut sembler très alléchant. Mais lorsqu’on considère le possible prix à payer ainsi que les bidous qui sont rattachés à son contrat, on y pense deux fois.
Pendant encore cinq ans, Keith sera payé environ 5.538 millions de dollars par saison. Ce n’est pas exagéré, mais c’est sur cinq ans que c’est inquiétant. Au moins, son contrat est structuré comme celui de Weber, c’est-à-dire avec des paiements décroissants. Il pourrait devenir intéressant pour une équipe pauvre, d’ici quelques années.
Il possède toutefois une clause de non-mouvement qu’il devrait alors lever.
Si l’on se fie à la feuille de route de Stan Bowman et que l’on considère les partenaires d’échange les plus fréquents de Stan Bowman, Keith s’en va en Arizona.