Sans grande surprise, Doug Armstrong a décidé de céder son poste de DG d’Équipe Canada en vue des prochains Jeux olympiques. Si les joueurs n’y sont pas, je ne vois pas pourquoi les dirigeants y seraient et de toute façon, les Blues auront besoin d’Armstrong et ils ne peuvent pas se passer de lui pour une si longue période de temps.
And with that, Doug Armstrong has stepped down as Team Canada GM. But the last 18 months of preparation was a worthwhile experience, Armstrong said. He also has empathy for the players, whose passion he says was clear for the Olympics.
My piece:https://t.co/CmdjEgO0Ty— Pierre LeBrun (@PierreVLeBrun) December 22, 2021
Dans cet excellent article de Pierre LeBrun publié sur The Athletic, il est également question de Carey Price. Et je dois avouer que je suis plutôt surpris des propos qui sont tenus par Armstrong. Il relate une conversation qu’il a eue avec Price au sujet des prochains Jeux olympiques et il mentionne, tel que rapporté par LeBrun, lui avoir dit ceci :
« Prends ton temps. Équipe Canada ne s’en va pas nulle part. Ce que tu as fait dans ta carrière et ce que tu as fait lors des dernières séries éliminatoires prouvent que tu es le mâle alpha pour la position de gardien avec Équipe Canada. Nous allons te donner tout le temps nécessaire. Nous te supportons autant sur qu’en dehors de la patinoire. »
On peut tout de suite voir qu’Armstrong voulait voir Price devant le filet du Canada. Il semble tenir le gardien du Canadien en haute estime et, si Price se sentait prêt, il n’y a aucun doute dans mon esprit, après avoir lu ces propos, que le #31 allait faire partie d’Équipe Canada et qu’il allait être le partant.
Mais ça va plus loin encore.
La dernière partie est en gras parce que je la trouve particulièrement importante. Évidemment, le Canadien de Montréal va supporter Carey Price de toutes les façons possibles. Il s’agit de leur joueur, joueur auquel ils sont liés pour encore plusieurs années.
Mais pas Hockey Canada.
Hockey Canada ne doit rien à Carey Price. Et il était loin d’être le seul candidat pour le poste (Marc-André Fleury aurait très bien fait le travail aussi).
Mais Hockey Canada a choisi de se ranger derrière Price, autant le joueur de hockey que l’homme, de toute façon. Et c’est quelque chose que j’adore. Le hockey est une business et c’est un monde cruel, mais Armstrong a quand même choisi de non seulement soutenir Price dans sa démarche (alors qu’il était loin d’être obligé de le faire), mais il a également pris soin de mentionner que cela ne l’empêcherait pas de jouer pour Équipe Canada, s’il était prêt au moment venu.
Ça, c’est du vrai leadership.