Avant de devenir l’entraîneur élite qu’il est aujourd’hui, Dominique Ducharme a également joué au sein de la même organisation que Martin St.Louis et Éric Perrin. Pas avec le Lightning, mais avec l’Université du Vermont. À cette époque, personne ne pouvait savoir réellement ce que pensait Dominique Ducharme puisqu’il était réservé et ne dérangeait pas personne. Un gars tranquille, mais qui était toujours présent pour aider ses coéquipiers.
Lorsque les trois hommes avaient la chance, ils allaient passer quelques jours dans leur famille respective à Montréal. Puisque Ducharme était l’aîné, il prenait le volant et pendant le parcours, il ne se gênait pas pour enseigner et donner de judicieux conseils aux deux jeunes hommes. Le but de Ducharme, à cette époque, était d’enseigner l’éducation physique…
En rappel: Dominique Ducharme n'était peut-être pas perçu comme un futur entraîneur à l'origine, mais d'indéniables qualités ont fini par le révéler. Portrait. https://t.co/rBEtpoqRFq
— Marc Antoine Godin (@MAGodin) May 8, 2018
L’une des grandes qualités de Ducharme, c’est qu’il adorait étudier et décortiquer la game. Oui. Déjà à cette époque :
« C’était un gars de stratégie. Il était très bon pour expliquer sa vision des choses en avantage numérique et il nous dirigeait très bien. Il était utilisé à la pointe et tout commençait avec lui. Il avait son idée, il nous disait où aller et il identifiait les options de jeu. Il voyait comment le jeu allait se développer. » – Perrin
Cependant, malgré toutes ces qualités au niveau « hockey », jamais Perrin n’aurait cru que Ducharme deviendrait un entraîneur puisqu’il était très gêné à cette époque. Avant de prendre une équipe, il a été joueur-entraîneur du côté de la France (à Anglet) en raison de la maladie à l’un des coachs de cette époque.
Le coach en question de cette époque ne croyait pas non plus que Ducharme devienne un entraîneur de métier parce qu’il était trop discret.
Mais sa carrière comme coach s’est amorcée tranquillement. Avec les Patriotes de Trois Rivières. Un retour en France. Pour revenir au Québec avec le Junior de Montréal comme (assistant). Puis ensuite avec les Mooseheads, où il a fait résonner son nom partout. La suite, on la connaît. Team Canada, les Voltigeurs de Drummondville et le Canadien.
Pas trop mal pour un gars timide.