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Deslauriers: une bonne acquisition de Bergevin

Deslauriers : une bonne acquisition

Même si on peut la qualifier de mineure, l’acquisition de Nicolas Deslauriers (26 ans), qui n’a coûté que Zach Redmond à Marc Bergevin, est un bon coup de la part du directeur général.

Selon ce que nous rapportions sur Twitter récemment, Redmond désirait quitter l’organisation et avait fait part de son insatisfaction à la direction, qui a exaucé le vœu du défenseur offensif tout en faisant de la place dans l’alignement du Rocket, déjà surchargé à la ligne bleue.

Deslauriers s’amène donc à Laval et son arrivée pourrait avoir certaines répercussions positives en ce qui concerne deux autres joueurs appartenant au Tricolore.

Devant l’éventualité d’une blessure en haut et donc d’un rappel à Montréal, Deslauriers pourrait avoir préséance sur certains joueurs. Notamment Andreas Martinsen (27 ans) et Michael McCarron (22 ans), deux avants qui pratiquent un style de jeu qui s’apparente à celui de l’ancien numéro 44 des Sabres.

Cette situation forcera McCarron et Martinsen, deux attaquants au gros gabarit qui ont tendance à s’endormir et à oublier la raison de leur présence dans les rangs professionnels, à redoubler d’ardeur chez le Rocket de Laval afin d’éviter de voir le nouveau venu prendre le métro jusqu’au Centre Bell avant eux.

Deslauriers a déjà un bagage de 211 matchs d’expérience dans la LNH, lui qui a cumulé 12 buts et 18 passes en plus de passer 186 minutes sur le banc des pénalités.

Le Québécois a d’ailleurs donné ses états d’âme suite à la transaction, lui qui semble voir la chose d’un très bon œil et qui perçoit ce changement comme un nouveau départ nécessaire.

D’ailleurs, il caressait ce rêve d’enfiler un jour l’uniforme bleu-blanc-rouge.

La venue de Deslauriers pourrait également affecter le futur de Torrey Mitchell avec les Canadiens. Mitchell ne semble pas dans les bonnes grâces de l’entraîneur Claude Julien, qui l’a laissé de côté à quelques reprises depuis son retour derrière le banc de l’équipe. Mitchell a vraisemblablement perdu son poste régulier au centre du quatrième trio au profit de Jacob de la Rose et il devrait théoriquement amorcer sa saison sur la passerelle, comme 13e avant. Est-ce le dernier arrêt avant de le voir quitter l’organisation ? C’est une possibilité grandissante.

 

Carey Price au sommet de son art

Andrew Berkshire a le don de soulever les passions avec des affirmations qui font sursauter basées sur les statistiques avancées. Par exemple, pour Berkshire, Jeff Petry est dans le top-25 des arrières de la LNH, mais pas Shea Weber, ce qui ne fait évidemment pas l’unanimité. Aujourd’hui, le coloré partisan du Corsi a présenté sa liste des meilleurs gardiens. C’est Carey Price qui occupe le haut du podium, ce qui ici, n’étonnera personne.

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