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David Poile a refusé un poste avec les Leafs pour joindre les Preds en 1997

David Poile a connu une très belle carrière comme DG des Predators de Nashville. Son parcours prendra malheureusement fin après la saison 2022-2023, alors qu’il cèdera sa place à Barry Trotz, une autre légende à Nashville.

Dans les années où bâtir une équipe d’expansion « n’était pas aussi facile qu’aujourd’hui », Poile a fait un excellent travail. En 1998, il a commencé une dynastie qui aura atteint la finale de la Coupe Stanley à une reprise (2016-2017) et qui aura participé aux séries à 15 reprises.

Avant l’expansion des Golden Knights et du Kraken, les nouvelles équipes n’avaient pas le luxe de repêcher un joueur dans chaque équipe. Elles devaient mettre tous leurs oeufs dans le même panier, donc, le repêchage et le marché des joueurs autonomes. C’est pour ces raisons, notamment, que les Preds, les Blue Jackets et le Wild n’ont pas connu le succès du Kraken ou des Knights, par exemple.

Malgré tout, le DG de Nashville aura gardé son poste pendant toutes ces années. Il a même refusé un poste avec la glorieuse organisation des Leafs pour bâtir une équipe qui n’avait pas d’histoire.

C’est ce qu’il a mentionné à Frank Seravalli dans son podcast intitulé Frankly speaking.

Une décision audacieuse, certes, mais très payante. David Poile est devenu un immortel de la franchise au Tennessee.

Évidemment, dire non à Toronto a été difficile, mais il voulait un plus gros défi, soit celle de bâtir à zéro une équipe de hockey professionnelle. L’année de l’expansion, le meilleur pointeur de l’équipe, Cliff Ronning, avait récolté 53 points en 72 rencontres. Et le meilleur buteur avait marqué 25 buts.

Joël Bouchard (oui, LE Joël Bouchard que l’on connaît) était dans l’édition 1998-1999 des Preds. Le Québécois avait amassé 15 points en 64 rencontres.

Cette année-là, l’équipe recrue avait terminé la saison régulière avec une fiche de 28-47, bonne pour le dernier rang de la division centrale de l’association de l’Ouest.

À moins que Nashville ne se classe pour les séries cette saison (le club est à trois points d’une place en éliminatoire), il reste sept matchs à la carrière de Poile comme DG de son équipe. Parlant des séries, malgré une petite vente des effectifs à la dernière date limite des transactions, les Preds sont loin d’avoir dit leur dernier mot. Effectivement, ils viennent de l’emporter 6-1 contre les Blues et avec un match en main sur les Jets et les Flames, ils ne sont qu’à un match et demi d’une place au soleil.

Ce serait bien que Poile voit des matchs importants en avril pour une dernière fois, non?

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