La date limite est passée et plusieurs joueurs ont lâché un soupir de soulagement, ce qui fût certes le cas de Tomas Tatar, par exemple. Le numéro 90 se plaît avec le Canadien de Montréal et depuis qu’il a rejoint les rangs de cette formation, il performe à outrance. Il connaît les meilleurs moments de sa carrière et il est très apprécié de ses coéquipiers. Tatar fait partie du noyau. Il est un rouage important. Mais il a tout de même entendu les quelques rumeurs à son égard avant que les transactions se ferment.
Date limite : Tatar avait la tête tranquille à 99 % https://t.co/cWpFv83kQ6
— RDS (@RDSca) February 26, 2020
Malgré tout ce brouhaha, la conscience de Tomas Tatar était tranquille à 99% pendant cette tempête où son nom circulait à profusion, même si Marc Bergevin avait confirmé au préalable que son ailier n’allait pas quitter via une transaction. Il ne croyait pas partir, mais un tout petit doute circulait dans son coco. Un humain est ainsi fait. Arpon Basu, du site The Athletic, a indiqué que Bergevin avait même glissé un mot indirectement à son joueur comme quoi celui-ci ne serait pas transigé.
Tomas Tatar empoche un salaire moyen de 5,3 millions et son accord se conclura le 1er juillet 2021, mais selon ce qu’on peut comprendre, Berg lui déposera une proposition afin de le conserver à Montréal. À 29 ans, il figure au sommet de sa forme, lui qui compte 56 points en 65 rencontres au compteur. Avec Brendan Gallagher et Phillip Danault, Tatar fait partie de la première combinaison du Canadien depuis deux ans. Une chimie naturelle s’est mise rapidement à opérer entre ces trois joueurs-là.
Si le Canadien vise un retour en séries éliminatoires en 2021, il a besoin de cette unité pour guider l’équipe vers cette mission devenue quasi impossible. On garde le noyau fort, on ajoute un soupçon de Cole Caufield, une dose d’Alexander Romanov, un agent libre de renom et la recette devrait finalement être goûteuse.