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Corey Perry jouera s’il est en santé

Si le Canadien a fait l’acquisition de Corey Perry sur le tard, ce n’est pas parce qu’il a l’intention de le garder comme police d’assurance. Au contraire. Perry a gagné la Coupe Stanley en 2007 et il a remporté le trophée Maurice Richard par le passé. Il a véritablement quelque chose à offrir à l’équipe.

Même s’il n’est plus le marqueur qu’il était, Perry pourra aider le Canadien a relancer son avantage numérique, une phase de jeu qui faisait défaut la saison dernière.

D’ailleurs, Perry prenait des rotations sur la deuxième vague du jeu de puissance à l’entraînement aujourd’hui.

C’est un peu une confirmation des intentions de Claude Julien en vue du calendrier 2021. Selon Renaud Lavoie et Jean-Charles Lajoie de TVA Sports, Perry sera en uniforme plus souvent qu’autrement cette année.

Lajoie questionne même la place de Joel Armia aux côtés de Jesperi Kotkaniemi et de Tyler Toffoli. Selon lui, le manque de constance d’Armia pourrait permettre à Perry de rapidement intégrer le top-9 à l’attaque du CH.

L’idée de JiC n’est pas farfelue. Comme l’animateur l’a expliqué, Montréal ne peut pas se permettre des périodes sèches d’Armia dans un calendrier condensé de 56 rencontres.

Celui qui pourrait écoper est Paul Byron. Le rapide (et petit) attaquant pourrait être victime de la profondeur du CH. Évidemment, les nombreux longs déplacements vers l’ouest testeront l’endurance des joueurs du CH et on ne devra pas se surprendre de voir des gars profiter de soirées de congé de temps à autre, et pas seulement des joueurs de profondeur.

Le terme load management, déjà populaire dans la NBA, devrait être craché aux partisans à de nombreuses reprises au cours de la saison. Si vous voulez mon avis personnel, c’est quelque chose qui restera au cours des prochaines saisons.

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