Cole Caufield fait beaucoup parler de lui depuis son arrivée chez les professionnels. Les décisions de l’envoyer avec le Rocket pour quelque temps et de le laisser dans les gradins lors des deux premiers matchs des séries éliminatoires en ont fait réagir plus d’un. Pourtant, le principal intéressé n’a que du positif à retirer de sa dernière année.
From winning the Hobey Baker award with the Wisconsin Badgers to coming up clutch for the @CanadiensMTL during the #StanleyCup Playoffs, @colecaufield talks with @SNChrisSimpson about the whirlwind year he's had.
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— Sportsnet (@Sportsnet) June 28, 2021
Faire le saut de la NCAA à la Ligue américaine n’est pas facile. Même chose pour celui menant de la Ligue américaine à la Ligue nationale. Et lorsqu’on entre dans les séries éliminatoires, le jeu augmente encore d’un cran. Caufield a fait preuve d’une capacité d’adaptation exceptionnelle, mais même lui avoue que son temps dans les gradins à regarder les parties n’a certainement pas nui à sa progression rapide.
Je comprends que c’est la chose à dire et que Caufield n’oserait jamais critiquer le Canadien ou son temps de jeu devant les médias, mais le kid semble sincère.
Et de toute façon, le Canadien se retrouve présentement en finale de la Coupe Stanley. Je ne crois pas qu’il serait juste de questionner les décisions qu’il a prises depuis le début des séries.
Dans la même entrevue, Caufield aborde un autre élément intéressant : le fait qu’il ait suivi des cours de français à l’université. Aux États-Unis, la langue de Molière n’est pas très populaire, à un point tel que la majorité des étudiants se tourne plutôt vers l’espagnol lorsque vient le temps de choisir une langue seconde. Cole Caufield, pourtant, tout comme son frère Brock avant lui, a choisi le français. Il avoue toutefois ne pas être bilingue du tout, mais il souhaite continuer à travailler dans ce sens.