Le Canadien a-t-il tous les ingrédients nécessaires pour gagner une Coupe? | Quelle est l’équipe favorite de Trump? | En rafale

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S’il y avait une recette précise pour bâtir une équipe prétendante à la Coupe Stanley, elle vaudrait des milliards de dollars.

C’est donc avec beaucoup d’humilité que l’excellent Matt Larkin du Hockey News a tenté de trouver les ingrédients qui font d’une équipe une prétendante sérieuse à la Coupe Stanley.

Celui-ci s’est basé sur les conquêtes des Kings, des Penguins et des Blackhawks et en a ressorti les points marquants.

Voyons si le Canadien a des similitudes avec ces équipes gagnantes.

Noyau de joueurs de talent

Crosby, Malkin, Letang et Kessel.

Toews, Kane, Keith et Hossa.

Kopitar, Carter, Doughty et Quick.

Certes, le Canadien ne mise peut-être pas sur une brochette de stars aussi sexy que celles-ci. Par contre, je considèrerais Pacioretty, Weber et Price comme un noyau de vedettes très intéressant. J’hésite même à insérer Andrei Markov dans ce groupe sélect… L’absence d’un centre d’envergure fait cependant mal au Canadien.

Possession de la rondelle

Je dois vous avouer que je ne suis pas le plus grand fan des statistiques avancées. Il est toutefois important de souligner que le Tricolore a obtenu le troisième meilleur pourcentage de Corsi cette saison dans la LNH, un attribut important selon Matt Larkin.

Échanges réalisés à la date limite

Les Kings, les Penguins et les Blackhawks ont misé sur des transactions relativement importantes pour propulser leur équipe vers une Coupe Stanley. Pensons notamment à Trevor Daley, Carl Hagelin et Justin Schultz qui ont été envoyés aux Penguins l’an dernier, Antoine Vermette et Kimmo Timonen aux Hawks en 2015 puis à Marian Gaborik aux Kings l’année précédente.

Avec du recul, ces acquisitions ont été importantes dans la conquête de la Coupe respective à chaque de ces équipes. Est-ce que Steve Ott, Jordie Benn, Andreas Martinsen et Dwight King sauront faire la différence chez le Canadien durant quatre rondes éliminatoires?

Sur celle-ci, je préfère laisser l’histoire parler.

Verdict

Bien entendu, cette analyse n’a rien de scientifique. Elle ne prend compte que de trois critères, ce qui est peu pour tirer de grandes conclusions. Alors, sans vous encourager directement à installer vos chaises pliantes sur la rue Sainte-Catherine, je dois vous avouer qu’à la lueur de celle-ci, il n’est pas farfelu de considérer le Canadien comme un contender.

En rafale

– Wow! Malgré les bombardements des États-Unis en Afghanistan aujourd’hui, un journaliste a posé une question reliée au hockey à la Maison Blanche… quel culot!

– Julien a bien joué ses confrontations, hier!

– Je ne suis pas d’accord. Lundqvist a été excellent hier soir.

– Pendant ce temps, Galchenyuk obtient quatre tirs sur le quatrième trio.