Vous savez ce qu’on dit : vos paroles vous suivent jusqu’à votre mort. Un commentaire de trop et il en parfois fait de votre réputation. Et n’allez pas croire que le fait d’avoir prononcé certains mots dans le passé fait en sorte qu’ils ne pourront par vous rattraper dans le futur.
Tout ça, Brian Burke est en train de l’apprendre à ses dépens.
Le nouveau président des opérations hockey des Penguins de Pittsburgh fait présentement l’objet de critique en raison d’un commentaire violent fait sur les ondes de Sportsnet lors d’un match des plus récentes séries éliminatoires de la Coupe Stanley.
À l’occasion d’un match Stars-Avalanche, l’ex-analyste avait critiqué le désir de vaincre des représentants du Colorado. « Quand l’équipe avec laquelle on joue devient mollasse, il faut lui mettre le pied sur la gorge et appuyer de tout son poids », avait-il dit.
Le Conseil canadien des normes de la radiotélévision (CCNR) indique que les propos de Burke contreviennent au Code concernant la violence de l’Association canadienne des radiodiffuseurs (ACR)
Une remarque qui a dépassé les limites selon le CCNR… https://t.co/JIBMdlnXWg
— TVASports (@TVASports) February 17, 2021
Sportsnet a bien tenté de défendre son ancien employé en disant qu’il s’agissait d’une métaphore souvent utilisée dans le monde du sport. Le réseau sportif canadien a reconnu que le choix des mots n’était pas exemplaire, mais assure qu’il ne s’agit que d’une tempête dans un verre d’eau. Le CCNR n’a pas bronché.
Le comité qui s’est penché sur la question a toutefois reconnu que les mots utilisés par Burke n’équivalaient pas à de la discrimination ou à un encouragement à la violence contre un groupe racial. Je pense que n’importe qui ayant lu ou entendu les mots aurait pu tirer la même conclusion.