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35 départs maximum pour Cayden Primeau du côté de Laval

Cayden Primeau a été sélectionné au 7e tour par le Canadien de Montréal lors de l’encan de 2017. S’il a été sélectionné aussi loin, c’est que sa technique à cet instant n’était pas à point comme elle l’est aujourd’hui, mais le spécialiste des gardiens, Sean Burke, voyait un énorme potentiel en lui. Bref, on y est. Il est maintenant au sein de l’organisation du Canadien de Montréal pour y jouer. Primeau sera certes le cerbère numéro un chez le Rocket de Laval. Toutefois, selon mon camarade Anthony Marcotte, Primeau ne doit pas dépasser les 35 rencontres cette année. Allons-y une marche à la fois, surtout avec le possible ménage à trois du côté de Laval.

Le collègue Marcotte touche d’excellents points. Cependant, permettez-moi d’ajouter un petit bémol au sujet du dossier « Primeau ». Selon moi, il part avec une longueur d’avance pour quelques raisons. Tout d’abord, il est un choix de l’organisation, alors que Charlie Lindgren et Michael McNiven ne le sont pas. Les deux gardiens n’ont jamais été sélectionnés par le Canadien de Montréal (signé comme joueurs autonomes).

Dans la Ligue américaine, il y a une certaine hiérarchie à respecter et souvent, les décisions qui touchent ces types de dossiers viennent de la haute direction. Par exemple, un directeur général en question peut préciser à son coach : celui-là est un espoir sélectionné par l’équipe, alors que l’autre n’en est pas un. Donc, Primeau est un choix du club, mais pas les deux autres. Voilà l’une de ses longueurs d’avance.

En second lieu, l’an dernier, en fin de parcours, Lindgren a été envoyé à Montréal pour demeurer sur la passerelle. Tout le monde pensait qu’il venait prendre la relève d’un Antti Niemi chancelant. Au final, avec le recul, je crois sincèrement que le plan était de le sortir de l’environnement du Rocket puisqu’il vivait des moments ardus sur la glace. C’est du moins ce que mon petit doigt m’a rapporté.

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