Guy Boucher demeure l’individu que tu veux écouter dialoguer de hockey, lui qui le fait avec toute sa passion, son expérience et son vocabulaire très varié. Depuis qu’il est chroniqueur au balado On jase, les cotes d’écoute, qui étaient déjà excellentes, ont certes explosé avec son arrivée.
Aujourd’hui, Martin Lemay lui a proposé une question très intéressante : Pageau et Danault, ça se compare tu?
Évidemment, Boucher a déjà enseigné à Jean-Gabriel Pageau, pendant son séjour derrière le banc des Sénateurs d’Ottawa, donc peut-être que son jugement devient biaisé. Quoiqu’il demeure un homme très honnête lorsqu’il se présente sur un plateau ou dans un vestiaire.
Au sujet de Pageau, l’ancien pilote des Sens a indiqué que celui-ci était une bombe sur patins et qu’il patinait comme le vent. Lors des entraînements, Pageau, Mike Hoffman et Erik Karlsson étaient les plus rapides, puis la différence entre les trois était très minime.
Cela dit, pour Boucher, les deux joueurs peuvent se ressembler à un certain point puisqu’ils doivent être au coeur de la culture d’une équipe : « Tu ne peux pas te passer de ça (parlant des deux joueurs)! »
Selon Boucher, Pageau n’est pas devenu un leader du jour au lendemain, il a pris un moment à prendre du gallon afin de parvenir à guider, pousser, influencer et motiver ses coéquipiers. Du côté de Danault, Boucher ne le connaît pas personnellement, mais il croit sincèrement que le succès du Canadien de Montréal est intimement lié au leadership de Danault : « S’il en a pas, ça explique un peu le manque de leadership actuel et les up and down du Canadien. S’il en a, il devra continuer d’accentuer cette facette pour devenir un joueur qui a une influence. »
Comment contredire ce fin psychologue sportif qui a présenté des éléments réfléchis pour décortiquer le leadership chez un joueur ?